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Dante - Wake

 

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Label : Stitch

Sortie : 28/10/13

Format : CD / MP3

Disponible : En dessous

En écoute

 

Au moment de faire le bilan de l'année 2013, il faut bien reconnaitre que je n'aurais jamais pu imaginer en début d'année à quoi ressemblerait la liste de mes albums préférés. Des anciens qu'on n'attendait plus si brillants (David Ford, Marc Carroll), des retours sous une nouvelle identité (The Superman Revenge Squad Band, Amor de Dias, Totem Terrors), des petits nouveaux dont on ignorait même l'existence jusque là (She-Owl, Quickbeam, Lights & Motion, Fog Lake... et donc Dante).

 

Dès la première fois que j'ai entendu les trente premières secondes de 'Son' qui ouvre ce superbe Wake, j'étais totalement accro. Parfait mélange d'indie-rock british (osera-t-on même dire écossais) et de folk traditionnel endiablé, il donne envie de faire de l'air guitar tout en dansant la gigue ! Et l'intégralité de l'album donne ainsi cette impression d'être tombé sur un disque d'Idlewild reprenant à sa sauce des chansons traditionnelles (mais avec des textes plus modernes). Improbable équilibre que Roddy Woomble lui-même n'a jamais vraiment réussi à obtenir sur ses albums solos.

 

Il faut dire que Dante partait avec des a priori favorables. Le chanteur guitariste Seán McLaughlin officie également dans The Birthday Suit, l'excellent nouveau groupe de Rod Jones (Idlewild). La violoniste Vicky Gray a joué, entre autres, avec Aberfeldy. Et à la production, on retrouve Andy Monaghan de Frightened Rabbit... De là à réussir un disque aussi entraînant, aussi festif, aussi énergique...

 

Il faut dire que Wake n'hésite jamais à sonner comme du vrai folk à l'ancienne (ah, les parties instrumentales de 'Cheen'...) pour mieux se transformer en tube rock imparable aux guitares puissantes. A alterner moments lents et épiques ('Northern Lines'), doux et poétiques ('This Island') avec passages frénétiques ('No Original Art'). Et puis il y a ce chant chaud et enlevé, à l'accent délicieux, qui prend ici et là des intonations de Roddy Woomble comme de Lloyd Cole. Bref, en deux mois, voilà un disque qui est revenu des dizaines de fois sur la platine en provoquant toujours la même joie et le même enthousiasme. Mon disque de l'année ? Peut-être...

 

lyle

 

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