Dans le mur... du son !

Label : /

Sortie : 17/05/13

Format : MP3

Disponible : en dessous

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Au milieu des nombreux mails dont on est inondé, une petite missive attire mon attention : polie, drôle et dépourvue des hyperboles vaseuses habituelles dans les couriels promotionnels, elle mérite une lecture plus attentive. J'apprends alors que Louis Brennan fut membre de Semaphore. Semaphore... le nom évoque quelque chose. Petite fouille sur le DD externe et je retombe sur quelques morceaux téléchargés autrefois. Le trio italo-irlando-londonien naviguait entre Nick Cave, les Tindersticks, Songdog et Last Harbour...

Quelques années plus tard, la voix n'a pas changé : elle est toujours aussi mâle, puissante et suave. La musique, elle, s'est nappée d'atours électroniques, sans pour autant se départir de son côté pop orchestral. On navigue entre trip-hop, synth pop un peu dark et techno légère. Régulièrement une voix féminine un peu soul vient ajouter un agréable contrepoids au viril chant du crooner. Et on se laisse emporter...

De toute façon, The Reductive Power Of A Coastal Town est en téléchargement libre sur Bandcamp, alors cliquez sur le lien à côté, qu'avez-vous à perdre ?

lyle

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Label : Leaf

Sortie : 20/05/13

Format : CD / LP

Disponible : Partout

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Alors qu'elle n'a guère réussi à faire parler d'elle pendant la grande mode des folkeuses, on ne voit pas trop comment Nancy Elizabeth sortirait de son (relatif ?) anonymat en 2013 : pas assez bizarre pour les fans de freak, trop british et médiévisante pour les fans de cow-girls, trop moderne et allant piocher des idées dans des territoires trop divers (Asie, Espagne, pays nordiques) pour les amateurs de folk traditionnel. Elle semble en outre désireuse de rester cachée et utilise son chant cristallin avec énormément de retenue quand la mode est plutôt d'abuser de l'émotion facile. Tant pis, Dancing restera sans doute réservé à ceux qui sauront écouté cette féérie brillante et glacée.

lyle

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Label : Tough Love

Sortie : 18/02/13

Format : CD / LP

Disponible : Partout

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Peut-être plus encore que chez les (très)(trop ?) nombreux autres groupes pillant allègrement le post-punk, la dream-pop et le shoegaze, écouter The New Life (oscar du titre le moins approprié de l'année) le nouvel album de Girls Names est une plongée dans le passé. Sa mélancolie poisseuse qui exsude de chaque note ; ses riffs, ses effets sonores et ses lignes de basse directement "empruntées" à des grands anciens (on se prend régulièrement à entonner un classique sur certaines intros...) ; son chanteur à la voix mi-caverneuse mi-neurasthénique... Tout ça est un peu (beaucoup) vain, mais on se surprend à le ressortir régulièrement alors même qu'aucun titre n'est réellement accrocheur. Sans doute une hypersensibilté à cette nuance de gris, cool, oisif et juste un peu déprimé...

lyle

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Label : Oak Ten

Sortie : 22/02/13

Format : CD / LP

Disponible : Partout

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L'avenir s'annonce radieux pour Keaton Henson. En tout cas l'avenir musical vu que l'ambiance générale de son deuxième album et ses textes pour le moins tristouilles ne semblent guère indiquer un type optimiste et joyeux... Mais avec une presse enthousiaste et pas avare en comparaisons flatteuses (Buckley, Smith... rayez ma première phrase finalement...), on peut imaginer qu'il se prépare une belle petite carrière de chanteur culte. Mais perso, j'ai bien du mal à accrocher. Oh, c'est bien fait (Joe Chiccarelli à la prod, quelques potes pour donner un coup de main) mais les chansons présentent bien trop souvent un squelette minimaliste peu intéressant. Et surtout la voix trop maniérée et affectée donne à l'ensemble un excès de pathos qui semble artificiel. Après, c'est un reproche que d'autres feront à Algernon Doll que j'aime beaucoup alors...

lyle

Site Officiel

Label : Lost Toys

Sortie : 22/04/13

Format : CD

Disponible : Partout

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27 minutes et 10 titres d'énergie débordante, de riffs anguleux et de destruction de gorge, ça vous tente ? Il commence pourtant doucement, ce If It's Broken, Break It More, avec un Diamond Swords presque (je dis bien presque...) pop. Et puis Ice, Sea, Dead People va se déchaîner sans temps mort en commençant par un 'Ultra Silence' faisant penser à du rock 50's passé à la moulinette post-hardcore... C'est brutal, la rythmique est souvent heurtée, lourde et rapide, les guitares parfois à la limite de l'audible et le chant...pas particulièrement plaisant. On regrettera néanmoins qu'aucun autre titre n'atteigne l'excellence du single 'You Could Be A Model', ce qui aurait fait de l'album un incontournable dans le genre.

lyle

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Label : Dead Calm

Sortie : 30/04/13

Format : MP3

Disponible : en dessous

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Bientôt deux mois que j'écoute le nouvel album de Ketch Harbour Wolves et je suis bien en peine de dire dans quel genre je le classerais. Ce qui est plutôt une excellente chose en cette période où se multiplie les albums ultra-codifiés dans moult micro-genres. Ce qui est plus embêtant c'est que j'ai bien du mal à en parler de ce Queen City : Volume One...

Prenez le 'Pulled From The Wreckage' d'ouverture : il me rappelle étrangement la pop épique de Witness (mais si, les « nouveaux Verve », juste parce qu'ils venaient aussi de Wigan) mais avec une instrumentation plus moderne et teintée d'électro. Et quelques titres plus tard, 'Should Have Learned' s'engage dans un folk chaud, classique et dépouillé, traversé par la lumière d'une jolie voix féminine ! Suivant les besoins, les guitares pourront ainsi se montrer lourdes ou aériennes, la batterie discrète ou bourrine. Deux constantes : une ambition certaine dans l'écriture et un chant, doux et puissant, très agréable.

Premier (le titre l'indique) opus consacré par le groupe à sa ville de Toronto, ce beau disque refuse de se confiner dans un genre et multiplie avec bonheur les sonorités et les ambiances. Il ne lui manque finalement que quelques chansons inoubliables...

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Label : Helium

Sortie : 17/06/12

Format : CD / LP

Disponible : Partout

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Si un fan du groupe à l'époque de la sortie (11 ans déjà...) du petit classique mineur qu'est Holes In The Wall venait dans le futur pour écouter le nouvel album d'Electric Soft Parade il serait bien surpris. Et il en serait de même pour tous les spectateurs d'un mémorable (et méchamment noisy) concert parisien. Mais voilà, entre albums toujours différents et projets parallèles assez aventureux (Brakes, Thomas en solo...), les deux frangins White et leurs acolytes nous ont désormais habitués à ne plus nous surprendre pour si peu. "Idiots" est donc leur album le plus classique, rempli de ritournelles pop / folk et de ballades power-pop légères et sucrées semblant nées dans les 60's et les 70's. Mélodies douces et imparables, instrumentation raffinée et impeccable... même le chant semble s'être gorgé de miel. On a un peu l'impression d'être en train d'écouter un disque de Farrah ou du catalogue Rainbow Quartz, mais ça marche bien, surtout sous ce temps. De là à ne pas l'oublier vite fait...

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Label : Frenchkiss

Sortie : 17/06/13

Format : CD / LP

Disponible : Partout

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On l'aura attendu longtemps ce Spacehopper ! Annoncé il y a plus de deux ans chez club_ac30 (on peut même trouver des promos en vente sur le ouèb...), il sort finalement chez Frenchkiss, réenregistré et avec un nouveau tracklisting. Cela valait-il le coup d'attendre ? Oui et non... Le quatuor de Reading propose un son particulièrement complexe et maîtrisé pour un premier album. En mélangeant dream-pop, shoegaze, psych- et space-rock (on pense à un étrange mélange de Spiritualized et Slowdive) pour créer une ambiance vaporeuse et un peu illuminée, il se démarque un peu de ses concurrents. Mais la voix de son chanteur manque vraiment de personnalité et d'ampleur. Et il se contente un peu trop souvent de mélodies alanguies et un peu fades pour convaincre vraiment. Dommage, le temps des très bons 'Plasticine' et 'Tin Foil Skin', on se prend à rêver que Tripwires se (et nous) réveille un peu...

lyle

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