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Boduf Songs - Burnt Up on Re-Entry

 

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Label : Southern

Sortie : 26/02/13

Format : CD / LP

Disponible : Import

En écoute

 

Vous, je ne sais pas, mais moi les dernières actualités musicales ne m'ont pas rendu spécialement joyeux. Ca tombe bien, le nouvel album de Boduf Songs est arrivé pour aider à cultiver une humeur bien sombre... Parce que si le passage de Kranky à Southern Records pouvait indiquer des changements chez Mat / Mathew Sweet, sa musique n'en est pas pour autant devenue gaie et printanière. Elle a en revanche bien changé...

 

Envolé le dark folk pesant et poisseux des quatre premiers albums (et innombrables EPs, singles...), souhaitons la bienvenue à... à... à... la musique pesante et poisseuse de ce Burnt Up on Re-Entry... Oui, je ne suis pas d'une très grande aide, mais il faut dire que tout le long des 11 titres présents, le bonhomme semble prendre plaisir à brouiller les pistes, allant du slowcore sinistre (une chanson comme 'Song To Keep Me Still' fait toujours penser au cousin maléfique de Low) à un rock brutal et glauque ('A Brilliant Shaft Of Light From Out Of The Night Sky').

 

Mais ce qui est nouveau, c'est surtout que, peut-être influencé par ses performances live, Boduf Songs a sérieusement étoffé son... son (ce qui n'est pas évident à l'écoute par exemple du début minimaliste de 'Everyone Will Let You Down In The End')(quand je vous disais que c'était un gars éminemment joyeux...) abandonnant la plupart du temps le mélange beaucoup de guitares, essentiellement acoustiques + un peu de bidouillages + un chant crépusculaire pour une instrumentation beaucoup plus fouillées, où la rythmique prend une part bien plus importante, les riffs se font plus violents et l'électronique vient poser sa patte étrange et étrangère ici ou là...

 

Bon, ce n'est pas la révolution non plus. Burnt Up on Re-Entry reste essentiellement un album de chansons lentes, sombres et menaçantes capables de rendre très mal à l'aise. Mais il ouvre à son auteur de nouveaux horizons, du plus hypnotiques ('Long Divider') au plus dreamy ('Maggot Ending'), en passant par le plus techno-spatial ('Drexelius Sick Man Quarles Emblemes Closed Heaven') voire carrément au plus... space ('Oh My Overlord'). Et s'il est un disque très inégal et parfois agaçant, il prouve que ce M. Sweet qui porte bien mal son nom, ne va pas se contenter de refaire dix fois la même chose mais a au contraire bien d'autres choses à nous proposer.

 

lyle

 

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