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Mondrian - Isn't It Fun

 

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Label : Without My Hat

Sortie : 14/01/13

Format : LP

Disponible : voir en dessous

En écoute

 

On m'accusera peut-être de népotisme (oui, tout de suite les grands mots)(d'un autre côté, DLMDS n'est pas Pitchfork et ce n'est pas comme si cela ne se faisait pas partout...) mais peu importe : il était grand temps de parler d'une sortie de Without My Hat Records, le label de l'ami -Twist- qui fut autrefois très présent en ces pages et qu'on reverra sans doute avec plaisir pour quelques croisées. Et comme d'une part on a toujours soutenu les gens se battant pour continuer à proposer une sortie physique et d'autre part Mondrian a déjà été présent ici, il n'y avait aucune raison de ne pas parler de ce premier album (aussi bien pour le groupe que pour le label d'ailleurs).

 

Bon, mais alors, ce Isn't It Fun (la réponse est oui et plus qu'un peu) ? D'abord, ce n'est pas un "vrai" album, mais une compilation de titres extraits de leurs précédents EPs. Et comme tout exercice du genre, les fans discuteront des titres présents et surtout des absents, ainsi que de l'ordre choisi. Reconnaissons néanmoins que s'il y a parmi les quatorze (oui, quand même) titres gardés par le groupe des ambiances et des sonorités très diverses, l'ensemble tient quand même bien la route, surtout compte tenu des années d'écart entre les différents enregistrements. Et ça ressemble à quoi ? Bah, c'est pop / folk, avec des petites plongées vers l'americana ou la synth-pop. C'est assez classique et plutôt classieux. On sent que ces jeunes gens ont écouté beaucoup de bonnes choses, pas forcément très récentes.

 

Un peu désuet ? Oui, sans aucun doute, d'autant que la voix à la fois un peu surannée et légèrement arty (on la préfère d'ailleurs quand elle se mêle à une voix féminine) renforce cette impression. Et totalement anecdotique, comme une immense majorité des disques qui sortent. Mais il y a là plein de belles petites ritournelles attachantes qui se retiennent facilement et s'incrustent durablement. Parfois les influences pop britanniques sont majoritaires, des Beatles ('Last breakfast on planet surf') aux House of Loves ('Things that money can't buy') en allant parfois jusqu'aux Libertines à leur plus doux ('Little to live for'). D'autres fois, c'est le côté folk / americana américain qui prend le dessus ('Love, a collision', 'They don't dance much in Idaho'...). Mais en essayant d'apporter un petit côté décalé et sans jamais singer. Et toujours avec un sens de la légèreté, de la douceur et de la mélodie bien agréable. Avec Isn't It Fun, Mondrian cloture une époque. On est curieux de voir où la suite les portera.

 

lyle

 

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