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Seeker Lover Keeper - Seeker Lover Keeper

 

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Label : Microdata

Sortie : 23/04/12

Format : CD

Disponible : Partout

 

Ce coup-ci c'est un album qui date d'il y a plus d'un an qui orne ces pages... Enfin, plus d'un an dans l'Australie natale des trois "stars" qui composent le supergroupe Seeker Lover Keeper, vu que par chez nous, il est sorti beaucoup plus récemment, et dans un certain anonymat, pour ne pas dire un anonymat certain, puisque ce n'est que plusieurs semaines après sa sortie officielle que je tombais dessus chez un disquaire avec l'autocollant qui attira mon attention. Car c'est la présence d'Holly Throsby (mais si j'avais beaucoup aimé son dernier album Team) qui me fit investir sur ce bien joli disque.

 

Avec ses deux comparses Sarah Blasko et Sally Seltmann (autrefois connue sous le nom de New Buffalo), elles se sont partagées (quatre chacune, ça doit être ça l'écriture équitable) l'écriture des douze chansons de Seeker Lover Keeper en composant parfois pour soi, parfois pour l'une des deux autres. Le résultat ? D'impeccables petites ritournelles pop / folk doucement sucrées, faciles à se mettre en tête et proposant suffisamment de variété dans les ambiances et les instrumentations (on va de la ballade au piano 'Rest your head on my shoulder' au quasi trip-hop 'Rely on me') pour ne jamais lasser, ni pendant une écoute, ni après un bon paquet... Rien d'extraordinaire ni de bien nouveau, mais quand c'est aussi bien fait...

 

Le point fort du disque reste bien entendu les voix féminines, chaque chanson étant organisée autour d'une voix principale (Sarah Blasko plus souvent qu'à son tour, avec la moitié des titres), que les deux autres complètent ou à laquelle elles répondent, suivant les moments. Et le mélange se révèle supérieur à la somme de ses composants, ce qui n'est pas un mince exploit, vu les qualités de chacune de ces dames. Bref, on se laisse emporter par un disque que certains trouveront sans doute bien léger et bien trop facile (il serait parfaitement à sa place sur bon nombre de radios) mais qui est un vrai petit bonheur simple.

 

lyle

 

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