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Red Clubs, l'International, le 16 juin 2012

 

La vie d'amateur de musique fait de ces nœuds... Alors que je me demandais il y a quelques jours ce que devenait le groupe normand Porcelain (qui fit les beaux premiers jours de DLMDS), je découvre via un tweet du label Drunk Dog (vous sortez quelque chose bientôt les gars ?)(comme quoi ça peut servir à quelque chose Twitter...) que François Barriet et Nicolas Levasseur ont monté un nouveau projet et qu'ils jouent le soir même à l'International. Excellente occasion de ne pas rester à glander dans son canapé...

 

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Et on ne va vraiment pas glander ce soir car si Porcelain faisait dans le post-punk pas franchement joyeux (même si le dernier album avait un côté plus pop), Red Clubs fait dans l'électro-pop pour dance floor. Le groupe cite New Order et Blur dans ses influences ? On parlerait plutôt d'un Franz Ferdinand qui aurait abandonné ses prétentions arty destinées à impressionner la minette indie pour se consacrer à l'écriture de tubes pour toutes les boîtes de France. Les titres ultra-dansants vont ainsi s'enchaîner, portés par des beats sauvages et hypnotiques, des claviers vintage, un frontman bondissant au chant puissant et des chœurs craquants. On navigue sans cesse entre britpop, new-wave ou techno, et si, à la manière d'un Cansei de Ser Sexy, le quatuor (en tout cas sur scène) s'approche souvent à la limite du putassier, il ne la franchit jamais. Et si le public hésite à vraiment se lâcher, il ne peut s'empêcher de voir ses jambes bouger toutes seules...

 

Alors il y aura bien quelques faiblesses le long d'un set d'une grosse demi-heure, comme ce long passage au milieu d'une chanson où ils feront mumuse à la batterie, rompant ainsi le momentum d'un titre jusque-là extrêmement catchy ou ce 'Mets ta main' où ni la présence d'une guest vocale (à sa décharge pas aidée par les conditions techniques) ni les quelques lignes de textes en français n'arrivent à convaincre totalement. Mais ce soir la salle est conquise. Aujourd'hui l'International, demain le Monde ? En tout cas on attend maintenant l'arrivée d'un disque avec impatience...

 

lyle

 

Red Clubs

 

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