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Axel and the Farmers - Axel and the Farmers

 

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Label : Bleepmachine

Sortie : 23/08/2010

Format : CD

Disponible : Partout

 

Il y a des albums dont la pochette vous dit tout (ou presque). Ainsi sur Axel and the Farmers on voit un équilibriste sur un mur au milieu du vide des nuages, un parasol coloré d'une main et un parasol noir et blanc de l'autre. On admire alors la cohérence visuelle avec une pochette précédente et on se dit que le groupe aurait difficilement pu trouver mieux pour représenter ce premier long...

 

Pourtant il commence vachement bien ce disque ! Le single 'Dream #7' est une merveille de... dream-pop (oui, tout le monde en fait en ce moment, m'sieur dame, c'est comme ça, mais il y en a peu (pas du tout ?) qui le font comme ce morceau-là) légèrement dansante et totalement hypnotique, le genre de tube dont on ne comprend pas qu'il n'ait pas envahi les radios de l'univers tout entier, alors que 'Souvenir' nous évoque un morceau de britpop avec une légère voix de crooner blasé, des cordes un peu baveuses mais irrésistibles et des choeurs féminins plutôt rigolos. Oui mais voilà, après ça se gâte...

 

Ainsi 'Bottle of Rain' ressemble à un mauvais Depeche Mode poisseux de la fin des 80's, alors que 'Electrika' ne cesse de nous demander « everybody wake up » mais ferait mieux d'appliquer son propre conseil au lieu de se consacrer à du blah blah blah profondément ennuyeux sur fond de rythme faussement cool et détaché. Quand à 'Billy's Trouble', il a tout d'un mauvais Chris Isaak, lent, sirupeux, et profondément ennuyeux (on a même le droit au solo hawaïen de merde)...

 

Bon, on ne va pas non plus faire le tour des pistes (on n'est pas aux sports d'hiver, c'est d'ailleurs pas la saison) alors résumons plutôt le problème de ce premier album : ça part dans tous les sens, dans tous les genres, dans toutes les ambiances. On passe d'un truc plutôt fun, électro et dansant, à un autre beaucoup plus morne et introspectif, en passant par le post-punk dancefloor le plus régressif ('Dance hall'). On a même par moment du mal à croire que le chanteur est le même... Pour certains, ça sera peut-être un bon point, cette diversité, mais quand on trouve un bon tiers des styles abordés franchement imbuvables et un autre tiers des morceaux franchement médiocres dans leur facilité mélodique et orchestrale, eh bien il ne reste pas forcément grand chose à se mettre sous la dent (oui, un tiers, comme tu l'as compté brillant lecteur de DLMDS, ce qui sur 10 chansons fait... oui, bon, OK, on va dire qu'il reste quatre bons titres quoi).

 

Alors voilà, Axel and The Farmers ont peut-être fait l'album ultime de la décennie (on s'y perd avec ces 00's dont on ne sait pas quand elles se terminent exactement) : une gigantesque compil (tendance 80's quand même) où chacun, en fonction de ses goûts, trouvera quelques morceaux qui feront le bonheur de son I-pod et de sa touche shuffle. Mais ceux qui aiment écouter un album en entier risquent d'être frustrés par un manque de cohérence qui tient du maladif. Mais au vu de la qualité de certains titres, on continuera d'espérer un prochain opus où le groupe aura enfin trouvé son style.

 

lyle

 

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http://www.myspace.com/axelandthefarmers

 

Commentaires

C'est marrant parce que moi mon reproche ce serait plutôt que je trouve cet album très monotone et que finalement, il n'y a pas grand-chose qui soit du même niveau que "Dream #7"...

Écrit par : Thomas | 22/08/2010

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Comme quoi la perception qu'on a d'un disque peut être très différente...

Écrit par : lyle | 22/08/2010

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