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Overspill Poets - Thompson Falls

 

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Label : Revenge Western

Sortie : 19/10/09

Format : CD

Disponible : Import

Etrange hasard du calendrier qui fait que quelques semaines après celui de The Hillfields, sort un autre premier disque au charme suranné d'une pop britannique classique, celui des Overspill Poets. La grande différence est que ce Thompson Falls ajoute une bonne louche d'americana et d'alt-country, ce qui est tout naturel pour un album sorti chez Revenge Western (mais comme c'est leur propre label, tout est cohérent...)

 

Et la pochette annonce bien la couleur : une vieille caisse devant un bar miteux, un bord de route au milieu des champs à perte de vue, prêt pour la traversée des grands espaces américains... Et effectivement, au niveau des mélodies, des rythmes ou des guitares, splendides et qui donnent une patine intemporelle aux chansons, on s'y croirait. Sauf qu'il y a ce petit côté so british qui ne trompe pas et qui donne ce petit côté si spécial au disque. Là où tant de groupes d'alt-country à travers le monde cherchent  à tout prix à sonner américain, les Overspill Poets semblent revendiquer leur appartenance au Nord de l'Angleterre. Ainsi les noms de grands classiques de la pop indé aussi bien anglaise (La's, Smiths, Kinks) qu'américaine (REM, Byrds) défilent sous nos oreilles plus dans l'esprit que par une quelconque ressemblance formelle.

 

C'est donc autant un bled de l'Amérique profonde (a priori de l'Idaho, qui donne son titre à la première chanson et à l'album) que de la campagne anglaise que ne pourra jamais réussir à quitter la jeune héroïne de 'Thompson Falls' apportant tout de suite une ambiance doucement mélancolique et un peu songeuse. Les minutes passent, alternant les morsures du soleil et la violence des orages, parlant de la vie ordinaire dans ses bons et ses moins bons moments.

 

Mais le grand point fort du disque reste la voix de Tim Taylor, chaude, grave, profonde, immédiatement familière même si on est bien en peine de mettre des noms dessus tant elle appartient à elle-même tout en semblant avoir été avec nous depuis toujours. Le genre de voix qui vous transporte, qui vous donne des frissons, qui transforme un album sympathique mais sans génie en compagnie indispensable de votre automne ensoleillé. Un disque à s'écouter au coin du feu, en chantonnant ('The Sounds of Sirens'), en se berçant dans son rocking-chair ('Leave it Behind') et en sirotant une bière bien fraîche ('Boxing Gloves').

 

 

lyle

 

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 http://www.myspace.com/overspillpoets

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