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Taffy - Lull

 

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Label : Club AC30

Sortie : 24/01/2025

Format : CD / LP / MP3

Disponible : Voir en dessous

En écoute

 

S'il y a un groupe shoegaze parmi la masse de ceux qui ont débarqué ces 15 dernières années dont j'étais sûr qu'il se ferait une place de choix chez les fans du genre, c'est bien le quatuor japonais Taffy. Une vraie capacité à écrire de bonnes chansons et à aller piocher dans chaque album des influences différentes (dream-pop, psyché, britpop, post-punk...) qui enrichissent sa musique et évitent le sentiment de répétition. Une petite voix féminine originale, ferme et décidée qui tranche avec les productions habituelles. Une capacité à éviter les écueils du genre (chant éthéré, effets de guitares entendus 1 000 fois, tendance à rallonger la sauce inutilement...).

 

Et pourtant pour son sixième album Lull, le groupe est toujours sur l'excellent mais méconnu (et quasi pas distribué) petit label Club AC30 avec des tirages autour de 300 copies et un tout petit nombre de critiques. Et au final c'est sans doute le fait de n'avoir jamais été réellement strictement un groupe shoegaze et de se réinventer constamment qui est responsable de ce manque de reconnaissance (en tout cas par chez nous). Et c'est bien dommage car comme ses cinq prédécesseurs, c'est un excellent disque.

 

Sorti en raison de l'épidémie de Covid six ans après Deep Dark Creep Love alors que le groupe avait jusque là sorti cinq albums en neuf ans, Lull est sans aucun doute l'album le plus varié de Taffy que ce soit au niveau des influences musicales (il y a même par moment un petit côté jangly) ou des ambiances, parfois plus sombres qu'auparavant, d'autres fois bien plus entraînantes. Et de loin le moins shoegaze. Celui qui a le plus une vibe indie pop-rock classique 80's / 90's. Pas étonnant qu'il se termine sur une reprise assez étonnante et très belle du 'Hairshirt' de R.E.M. (le groupe ayant déjà été l'auteur sur son deuxième album d'un savoureuse reprise de 'Boys don't cry'). Mais tout ça en gardant un son qui lui est propre. 9 titres et 35 mn de plaisir qui mériteraient une vraie reconnaissance...

 

lyle

 

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