The Gentle Spring - Looking Back at the World
Label : Skep Wax Sortie : 15/01/2025 Format : CD / LP / MP3 Disponible : Partout |
Il m'aura donc fallu six mois pour faire mon premier billet sur un album de 2025. Un disque que j'écoute très régulièrement depuis sa sortie... il y a six mois ! Mais le manque de temps, d'inspiration et de motivation aidant, ce billet n'est jamais venu. Jusqu'à aujourd'hui donc. D'ailleurs en fait je ne sais toujours pas comment commencé.
Soyons donc factuel, Looking Back at the World est sorti chez Skep Wax. Le label de Rob Pursey et Amelia Fletcher (Heavenly, Tendertrap, Marine Research... je me répète un peu) est devenu en quelques années une référence en matière d'indie-pop (et on reparlera très vite de leurs sorties plus récentes). Et il retrouve dans The Gentle Spring un de leurs anciens collègues du label Sarah Records (Skep Wax a par ailleurs consacré les deux excellentes compilations Under the Bridge aux anciens du label), Michael Hiscock (The Field Mice) accompagné dans ce nouveau projet de Émilie Guillaumot et Jérémie Orsel (Dorian Pimpernel).
Des gens d'expériences donc, au service d'une pop classique et intemporelle, à l'instrumentation légère voire minimaliste mais pleine de nuances, aux rythmes alanguis (à part sur le morceau éponyme, plus entraînant). Si l'on ajoute à ça le titre de l'album, on va vite penser qu'on est face à un disque nostalgique et mélancolique. Alors, d'apparence, oui, totalement. Mais si on écoute plus attentivement, on y trouvera plus un regard en arrière bienveillant et plein de tendresse sur une existence déjà longue et un bel optimisme pour ce qui reste à venir... La vie, pleine de petites choses, bonnes comme... moins bonnes. Si l'on ajoute à cela que les chants de Michael et Émilie sont plein de charme et de douceur (et se marient super-bien, malheureusement pas assez souvent à mon gout), on a là un vrai beau disque de pop qui ne vieillira pas, ou alors avec grâce. Et The Gentle Spring joue demain au Supersonic, les parisiens savent ce qui leur reste à faire !
lyle
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20:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
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