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Lotte Kestner - Lost Songs

 

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Label : Saint-Loup records

Sortie : 11/02/22

Format : CD / MP3

Disponible : Partout

En écoute

 

I call you "my love"

'Cause that's what I called you

 

A peine quelques notes de guitare, deux petites phrases susurrées, et 25 secondes après avoir appuyé sur Play, je suis, comme à chaque fois, happé par le dernier album de Lotte Kestner, dès le sublime 'Open Ocean' d'ouverture. Happé dès la toute première écoute dans les derniers frimas de février. Happé tout le long d'un printemps et d'un automne interminablement secs et chauds. Happé désormais tout un mois de décembre nous ayant rappelé ce qu'est l'hiver. Lost Songs m'aura accompagné toute l'année par sa sombre beauté froide et minimaliste. Enfin d'apparence en tout cas.

 

Car si l'instrumentation apparait de prime abord clairsemée, chaque écoute se révèle être un moment de découvertes nouvelles. La simplicité et le dépouillement auront rarement été d'une si incroyable richesse, d'une si implacable efficacité. Difficile de ne pas être pris aux tripes, de ne pas tendre encore un peu plus l'oreille pour profiter de chaque note, de chaque instrument, en particulier du plus beau d'entre eux, la voix de Anna-Lynne Williams. Si je n'étais pas fan de Tresspassers William, sa carrière solo sous le pseudoyme de Lotte Kestner est depuis 15 ans un ravissement. Ses infinies petites variations vocales, sa capacité à charmer, à toucher, à réconforter... tout ça au service de très beaux textes.

 

Le plus étonnant reste que, comme son nom l'indique, Lost Songs n'est pas un "vrai" album dans le sens où l'on a tendance à l'entendre. Constitué de 13 titres enregistrés sur près d'une décennie sur son home studio au fur et à mesure de ses déplacements, parfois accompagnée d'amis (Kevin Long, Chris Cunningham ou Damien Jurado qui co-compose et joue sur deux titres), comprenant deux reprises, chose dont elle est une spécialiste (une sublime version du 'Everything i wanted' de Billie Eilish et un surprenant 'Inside of love' de Nada Surf), il est pourtant d'une incroyable cohérence du début à la fin. Un vrai beau disque.

Of course I'll be alright

I just had a bad night

I had a bad night

 

lyle

 

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