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Stereophonics à l'Olympia, Paris, le mercredi 29 janvier 2020

 

La seconde et dernière fois que j'avais vu les Stereophonics sur scène, ma fille n'était pas née. C'est désormais pour elle, alors qu'elle est bientôt majeure, et en famille, que je retourne à l'Olympia, salle que j'apprécie fort peu, pour voir le quatuor gallois (accompagné ici par deux autres musiciens). En effet, même si je continuais à acheter ses albums, je n'avais pas franchement eu envie de retrouver sur scène un groupe passé en deux ans de sympathique et frais à ultra-pro et un peu gras...

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Si le public nombreux et à la moyenne d'âge plutôt élevée a salué poliment le rock franchement mainstream de Nadia Sheikh en première partie, c'est par un tonnerre d'applaudissements qu'il accueillera l'arrivée des Stereophonics, s'enthousiasmant par la suite pour chaque intro reconnue (à chaque morceau donc) et faisant un triomphe à la fin de chaque titre. Il faut dire que la setlist du jour ressemble plus à un best-of qu'à une découverte du nouvel album, Kind, seulement représenté par quatre titres. Il faut dire qu'en une dizaine d'albums, nos gallois ont accumulé suffisamment de morceaux iconiques pour satisfaire ses fans...

 

Kelly Jones, dont on se demande comment il a fait pour vieillir trois fois moins vite que nous, et ses acolytes vont donc enchaîner sans temps mort et avec un professionnalisme consommé les tubes auxquels il est impossible de résister. Son chant fait toujours des merveilles et si l'emballage rock du groupe est parfois un peu balourd, l'évidence des mélodies suffit à oublier ce léger inconvénient... Chaque musicien aura droit à son moment pour briller, chaque fan aura pu entendre au moins un de ses morceaux préférés et le show se termine en apothéose par des versions ultra-énergiques de 'Local Boy in the Photograph' et 'A Thousand Trees' qui nous rappellent à quel point le groupe aurait pu être une référence indé...

 

Mais au lieu de cela il est devenu un groupe de stades, tout à fait honorable au demeurant, mais dont on se demande, pendant les trois titres du rappel pas forcément très bien choisis, pourquoi il ne joue pas justement dans les stades qui lui semblaient destinés il y a 20 ans. Au final, un excellent concert dans son genre, mais pas forcément quelque chose que j'aurais envie de revivre...

 

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