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My Imaginary Loves - Aside

 

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Label : Dead Bees

Sortie : 18/05/19

Format : LP / MP3

Disponible : Partout

En écoute

 

A chaque fois que je me replonge dans cet album (soit très souvent depuis 6 mois), je me sens franchement revenu 25 / 30 ans en arrière. A l'époque où le NME et le Melody maker se battaient pour encenser un nouveau groupe une semaine avant l'autre. Où des combos venus de l'Europe entière se pressaient pour faire le Toilet Circuit à Londres et dans le reste du Royaume-Uni en espérant être le Next Big Thing.  Où l'on pouvait mélanger gaiment Britpop, noise rock américain, shoegaze, grunge, post-punk.... Où indé n'était pas encore un gros mot.  Je me sens revenu 25 / 30 ans en arrière et je (désolé pour la trivialité faussement djeuns) kiffe ma race à mort.

 

Le trio toulousain My Imaginary Loves me rappelle ainsi aussi bien des groupes américains comme les Throwing Muses ou Veruca Salt ; des britons comme Linoleum et Elastica ; des européens comme Bettie Serveert ou Chewy. Pas tant  spécifiquement par la façon dont il sonne. Mais par cette capacité à mélanger avec candeur, simplicité et bonne humeur une grande sensibilité pop et une vrai agressivité rock. Des mélodies qui s'imposent avec fluidité, des guitares abrasives et acérées tissant à merveille des ambiances, une rythmique efficace, un chant féminin ferme, piquant et affirmé, il y a tous les bons composants dans Aside. Et agencés à merveille.

 

Alors on pourra reprocher à My Imaginary Loves de ne rien inventer de nouveau (qui l'a fait ces 10 dernières années ? Sûrement personne présent dans ces top10 de la décennie que l'on voit fleurir partout...). Oui on va penser ici aux Breeders, là à The Cure ; ici à Blonde Redhead, là à Wire ; ici à Candie Prune, là aux Pixies. Et ? Après deux albums et un EP, il y a définitivement un son My Imaginary Loves aisément reconnaissable. Un mélange de douceur et de noirceur. De mélancolie et de détermination. Un côté respectueux du passé mais qui ne sonne jamais passéiste. Une voix particulière et qui sait séduire. My Imaginary Loves ne réinvente pas le rock mais est un putain de groupe de rock. Et ça à trois heures de 2020, ça fait un max de bien...

lyle

 

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