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Buck Curran + Pauline Drand, l'Ogresse, le 3 février 2017

 

 Encore un nouveau (enfin pour moi) lieu parisien pour les concerts avec l'Ogresse, théâtre associatif situé non loin de la porte de Bagnolet et de la Flèche d'Or. En sous-sol, une petite estrade et une grosse trentaine de chaises forment une salle aussi rudimentaire que son système sonore.

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C'est toujours très agréable d'avoir un coup de coeur pour une première partie que l'on ne connaissait pas. D'ailleurs en allant sur le FB de Pauline Drand, je me suis demandé comme cela était possible, vu qu'elle a eu pas mal de papiers à des endroits que je lis. Sans doute l'étiquette "chanson française" m'avait-elle repoussée... Seule sur une chaise avec sa guitare, elle va enchaîner les titres qui tiennent plus d'un folk doux et mélancolique que de notre nouvelle scène. Si ses ritournelles sont agréables, c'est surtout sa voix qui envoute. Très pure, variée dans ses intonations et les émotions qu'elle véhicule, c'est une des plus belles voix françaises entendues ces dernières années. Le set sera finalement assez court (on en aurait bien pris un peu plus) et chanté essentiellement en français à part deux très belles mises en musique de textes de Karen Dalton. Deux petits bémols à ce très bon moment néanmoins, quelques textes ne m'ont pas accrochés et la trop grande convivialité du lieu donne au concert un côté un peu trop "comme à la maison". Raison de plus pour retourner la voir bientôt, par exemple à la Menuiserie à Pantin le 18 février.

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Après avoir vu deux fois Buck Curran dans une Espace B assez vide avec Arborea, le duo qu'il formait avec sa femme Shanti, je n'imaginais pas le voir dans une salle encore plus petite et pour encore moins de monde. Les absents auront une fois de plus tort (ils pourront se rattraper en allant écouter son premier album solo Immortal Light). Celui qui est sans doute un des meilleurs guitaristes folk de sa génération va commencer assis sur une chaise au milieu de l'estrade par un long et hypnotique instrumental puis va venir s'installer au premier rang après avoir débranché sa guitare, l'exiguïté du lieu permettant très bien de se passer de micro et d'ampli. Il jouera aussi un morceau assis sur l'estrade, le tout ajouté à la proximité du public donne la aussi un côté un peu trop familier au concert. Son folk entre psyché et appalache est toujours aussi somptueux et on peut désormais profiter pleinement d'une voix qui se faisait trop rare en duo. A la fois mâle, douce et fragile, elle sert à merveille de très beaux textes. Bref, on a été ravi de le revoir, et on espère que la prochaine fois, ça sera enfin dans une salle et avec le public qu'il mérite.

 

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