Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

 

Basement Revolver - Basement Revolver

 

basement revolver.jpg

Label : Fear of Missing Out

Sortie : 17/07/16

Format : CASS / MP3

Disponible : Ici

En écoute

 

Il y a de nombreuses raisons qui m'ont emmené à arrêter dlmds : la lassitude de poursuivre seul ce qui était au départ une réunion de plumes venant de différents blogs ; le sentiment de ne plus savoir quoi dire et de ne toute façon plus être lu ; la surabondance d'endroits où l'on parle musique (et en mieux) ainsi qu'une situation personnelle peu favorable à retrouver l'envie d'écrire... Mais il n'y en a qu'une qui m'a incité à reprendre : Basement Revolver.

 

Depuis qu'il est arrivé il y a quelques mois déjà dans ma BAL, le single 'Johnny' n'a cessé de revenir sur la platine, sans doute plus qu'aucun morceau ne l'a jamais fait en si peu de temps. Et maintenant que trois autres superbes compositions l'ont rejoint pour former ce qui est pour moi le premier EP le plus prometteur depuis facilement 10 ans, je ne pouvais pas me contenter d'une news ou d'un statut Facebook. je devais en parler. Même mal.

 

Parlons en donc de ce 'Johnny'. Il ne paie pas de mine avec son couplet à la musique minimaliste basée sur une simple ligne de guitare répétée et son long couplet qui s'enflamme brillamment. Mais il est extrêmement catchy et a résonné en moi dès la première écoute comme seuls quelques morceaux ('Faith', 'Words, 'Sleep'...) ont pu le faire. La musique me touche, me submerge, alors que la voix m'absorbe et que le texte semble ne parler qu'à moi (alors que je ne lui donne sans doute pas le sens qu'il a au départ...).

 

J'ai lu ici et là plusieurs commentaires comparant ce single avec Alvvays, elles me paraissent purement superficielles. Là où le quintet de Toronto propose de l'indie pop plutôt fun et légère, parfois teintée d'une pointe de mélancolie, Basement Revolver offre quelque chose de plus rock, rêche et viscéral, qui suinte la tristesse par chaque note, ce que confirmeront les trois autres titres de l'EP.

 

'Words' qui ouvre l'EP commence ainsi par une guitare beaucoup plus lourde et puissante et prend vite un côté hypnotique et poisseux, alors que 'Lake Steel Oil' va vers des horizons pop / folk nostalgiques qui m'évoquent furieusement les Catchers (pas un mince compliment pour moi) pour finir en un petit mur sonore et que le plus long 'Family' se révèle à la fois planant et pesant, alternant instrumentation douce mettant en avant le chant féminin et beaucoup plus brutale.

 

Au final, quatre morceaux impeccables et variés, sublimés par le chant de Chrisy Hurn qui réussit à concilier une sorte de pureté cristalline et enfantine avec la fatigue désenchantée d'une personne ayant déjà beaucoup vécu. Pourquoi je n'ai pas mis la note suprême ? Juste parce que les trois autres morceaux ne sont pas 'Johnny'...

 

 

lyle

 

jauge9.jpg

 

 

 

 

 

 

 

Facebook

Les commentaires sont fermés.