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copywrite.int - A Heart of Glass

 

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Label : /

Sortie : 14/10/15

Format : MP3

Disponible : En dessous

En écoute

 

Durant les trois mois qui se sont écoulés depuis que j'ai reçu cet album dans ma boîte mail (il est en "name your price, il suffit de suivre le lien à gauche), il s'est passé beaucoup de choses pour moi (beaucoup de boulot, énormément de musique, très peu de billets...) et pour le quatuor australien (changement de nom car un rappeur s'appelait déjà copywrite, re-mastérisation et re-distribution du "disque"). Mais pendant ce temps, et contrairement à d'autres, vite oubliés, il est revenu de temps en temps sur la "platine". Avec toujours la même question : "est-ce que j'aime ce disque ou pas ?".

 

La réponse ? Bah je n'en sais toujours rien... Il y a des passages dans A Heart of Glass que j'adore (les très indie rock mid 90's 'White Lies' et 'Philophobia', l'intro de 'Social Frustrations') et d'autres qui me déplaisent franchement (la fin de 'Knives Out', l'ambiance de 'Rose Tinted Glass'). Car copywrite.int a les qualités et les défauts de sa jeunesse, à la fois agressive, inventive, maladroite, éclectique et brillante.

 

Le groupe peut donc proposer à la fois une petite douceur pastorale ('Satellites'), de la chamber pop langoureuse ('A Soothing Sensation'), du heavy rock à l'ancienne ou du prog bien lourd ('Time'). Il y a là aussi bien une rythmique tapante et des riffs sauvages que des cordes ou du saxo. Mais toujours sur une très jolie voix féminine, se faisant miel ou griffes selon les moments.

 

Cette variété peut surprendre mais elle n'est pas gênante en soi, en tout cas quand elle est maîtrisée. Ce qui n'est pas toujours le cas. A cela s'ajoute parfois des petites maladresses dans l'instrumentation et la production, pas surprenantes vu que ces jeunes gens se sont occupés de tout eux-mêmes. Et le résultat est souvent d'une qualité bluffante et permet de faire ressentir tout le désir, la passion et l'énergie nécessaires pour créer cet album. Mais donne aussi quelques passages pour le moins indigestes.

 

Ce disque ne serait donc qu'une sorte de brouillon, d'esquisse ? Non, absolument pas, c'est le testament d'un jeune groupe exprimant le plus honnêtement possible tout ce qu'il a à dire (les textes sont souvent très beaux), les imperfections faisant partie du charme. Et on est très curieux de voir comment il va évoluer, avec toutes ses idées et une chanteuse dotée d'un tel potentiel...

 

lyle

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