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Eternal Summers, l'Espace B, le 22 septembre 2015

 

Premier concert de la saison 2015-2016, une saison qu'on espèrera plus prolifique que la précédente qui fut très peu pourvue en concert. Et quoi de mieux que l'espace B qui ressemblerait presque désormais à une salle pro pour commencer cette saison...

 

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Et qui de mieux que le trio Eternal Summers pour redonner envie d'aller écouter de la musique live ? Si sur disque son indie pop dreamy / noisy flirtant aussi bien avec le shoegaze que le C86 est parfois un peu sage, sur scène ça ne va pas être la même tambouille. Dès les premières mesures du premier morceau et jusqu'à la dernière note, ça va être rock, très rock. Les premiers titres sont joués tambour battant avec une rythmique assez brutale et une guitare franchement mordante. Du coup ces morceaux à la mélodie sautillante se transforme en de véritables petites bombes ! La salle est conquise, l'ambiance monte et les tubes se succèdent.

 

Mais à mi-concert, le trio se décide à explorer ses titres les moins pop et se révèle un peu moins convaincant, sans que l'on arrive à déterminer si c'est la faute à une sono pas très à l'aise face à trop de distorsion (l'Espace B a fait d'énormes progrès au niveau son ces dernières années mais reste un peu juste pour certaines choses), à un chant féminin fort joli mais manquant un peu de personnalité et d'ampleur quand les effets se multiplient ou à une moins grande maitrise de ce genre d'ambiance. Un ou deux titres sombrent même un peu dans la bouillie sonore. Heureusement le trio finit de façon explosive pas des titres aussi entraînants que jouissifs, après nous avoir offert un set de 45 mn de bonheur.

 

La seule question (rhétorique, parce qu'on sait bien que c'est du au fait qu'il n'a pas de distributeur français) sera finalement de se demander comment un groupe de cette qualité se retrouve en première partie (de Surfer Blood, qu'on ne verra pas vu qu'il est déjà tard et qu'on n'a pas été convaincu sur disque) à l'Espace B ? On espère que ce n'est pas juste car il ressemble plus à un assemblage de geeks sortis d'un Comic con qu'à des rock stars. Parce qu'une fois que la musique commence, ce sont des p*** de rock stars...

 

lyle

 

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