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Future - Side Effects

 

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Label : /

Sortie : 26/01/15

Format : MP3

Disponible : en dessous

En écoute : Ici

 

J'ai déjà dit régulièrement (et pas plus tard qu'il y a quelques jours) tout le bien que je pense de ce médium musical un peu suranné qu'est le single, à condition qu'il soit accompagné de son (ou de ses, ne soyons pas sectaire) indispensable face B. Mais j'ai aussi déjà dû dire un bon paquet de fois (vu que je suis un vieux con qui radote) ma haine viscérale (non, je n'exagère pas, ou alors juste un peu) de la "fausse" face B : morceau live, session radio ou pire encore... le remix !

 

Tout ça pour dire que mon enthousiasme après la découverte du trio rennais désormais installé à Paris Future a été un peu tempéré (on va dire comme ça) par l'absence d'une face B du calibre de la face A (oui, je sais, c'est du digital, il n'y a plus de face, mais je m'en fous)(quand je dis que je suis un vieux con) 'Side Effects'. Car voilà un morceau qui a tout compris de ce que devrait le post-punk : noir, brutal, urbain, un peu crade et malsain tout en gardant un côté fascinant, hypnotique et étrangement dansant, bref tout le contraire de ce que nous balancent les poids lourds de ce revival depuis des années.

 

On aura ainsi le droit ni à des lignes de basse d'il y a 30 ans usées jusqu'à la lie, ni à un clavier new-wave aussi vintage que putassier, ni à une voix de baryton forcé comme dans tant et tant de trucs entendus depuis qu'Interpol a fait sans le savoir (enfin qu'ils disaient) du Joy Division... En revanche, 'Side Effects' n'hésite pas à aller du côté du shoegaze ou de l'indus pour renforcer ce côté à la fois oppressant et excitant, pour nous faire déambuler dans les rues froides d'une mégalopole interminable sans but mais pas sans espoir.

 

Le 'Side Effects (DEAD Remix)' qui accompagne cet excellent single n'est en lui-même pas mauvais (et ça vient de quelqu'un qui hait les remixes), très loin de là même. Il donne un côté plus spatial et plus shoegazey à l'original tout en mettant le chant par moment plus en avant. Mais il n'en a pas l'éclat et est en fin de compte un peu inutile (un remix quoi). Bref, avec une vraie face B (oui, je me répète), on aurait eu là un "disque" indispensable. Tel quel, il fait une excellente introduction à un groupe dont on est désormais impatient de découvrir l'album Horizons qui sort dans quelques semaines chez Requiem Pour Un Twister et dont on va, en attendant, s'écouter les deux premiers EPs...

 

lyle

 

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