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Crash Island - Stormy Nights EP

 

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Label : Grebo

Sortie : 07/11/14

Format : CD / MP3

Disponible : Ici

En écoute

 

Bon, je pense que je vais pouvoir sécher mes larmes. Celles nées du split bien trop précoce des excellents Gaoler's Daughter sur un mauvais poisson d'avril et un deuxième / dernier album. Mon petit cœur tout mou de midinettes indie a trouvé un nouveau groupe britpop à chérir. Un de ces groupes qui balance ses mélodies immédiates portées par la morgue vocale de son chanteur comme s'il était les Beatles. Un de ces groupes comme la perfide Albion en sort chaque année des dizaines mais il n'y en a qu'une petite poignée qui vous parle vraiment , à vous. Un de ces groupes de losers magnifiques destinés à sombrer dans l'anonymat en laissant quelques putains de bonnes chansons inoubliables et plein de regrets... ou à devenir Oasis.

 

Difficile de prédire le destin de Crash Island. En 25 ans, on en aura vu passer des groupes comme ça. Un chanteur à la voix fluide et un peu piquante et à l'apparente assurance frisant la suffisance. Des ritournelles ultra-efficaces malgré leur côté déjà-entendu. Des guitares sachant faire monter la sauce au bon moment en se montrant tantôt enjôleuses tantôt mordantes. Pourquoi sur ce Stormy Nights ça fonctionne ? Parce que sur 'Time To Move On' le groupe se montre capable de maîtriser efficacement de brusques changements de rythme et de finir en apothéose. Parce que sur 'Howl (come on!)' il arrive à transformer une rythmique post-punk basique en un truc incroyablement festif et survitaminé. Parce que son désir de sonner exotique sur 'One Of These Days' réussit à faire penser à la fois à Police et à UB40 (non on ne vomit pas) tout en se révélant totalement imparable.

 

Et parce que son chanteur possède le petit quelque chose en plus dans la voix (il me rappelle le norvégien Magnet en plus dynamique) qui finit par (excuser l'expression) emporter le morceau. Alors même si après ses trois titres de très haute volée, le sympathique 'Leaving Me Roar (acoustic)' (à ré-entendre avec une autre orchestration) et le remix dispensable du 'Howl (come on!)' font un peu remplissage, voilà un bien bel EP qui donne envie d'en entendre très bientôt beaucoup plus.

 

lyle

 

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