Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

 

Barzin - To Live Alone in That Long Summer

 

barzin.jpg

Label : Monotreme

Sortie : 24/02/14

Format : CD / LP

Disponible : Partout

En écoute

 

Poser le nouvel album de Barzin sur la platine, c'est un peu comme retrouver un vieil ami : on a l'impression qu'il n'est jamais parti et on est sûr de passer un bon moment. Et quand en plus il ramène ses vieux complices, comme Mike Zubeck à la guitare et la production, Tony Dekker, Daniela Gesundheit et Tamara Lindeman pour l'accompagner vocalement (oui, le gars a des potes de qualité...) et plein d'autres pour poser, ici du piano, là des cordes, on sait qu'on va même passer un grand moment.

 

Impossible donc d'être objectif en parlant de ce To Live Alone in That Long Summer dont le titre même est déjà tout un programme (après Notes to an Absent Lover, on peut définitivement dire qu'il est doué pour les choisir), tant le canadien est un de mes musiciens préférés depuis dix bonnes années et un des meilleurs représentants de ce sous-genre qui reste mon style de musique favori : le slowcore.

 

Que ceux qui s'inquiéteraient de me voir encore parler d'un truc lent, dépouillé et neurasthénique se rassure tout de suite, Barzin n'est pas un simple épigone de Low ou autres groupes du genre. Il (oui, j'ai du mal à considérer qu'il s'agit d'un groupe) sait utiliser une instrumentation raffinée (voire luxuriante pour le genre) et infuser de bonnes petites doses d'americana, de jazz et de dream-pop qui donnent à ses chansons non seulement des mélodies douces et sucrées, mais aussi un aspect étonnamment chaud et réconfortant à leur mélancolie.

 

Car oui, ça parle d'amour, et plutôt contrarié en général, mais ce n'est jamais triste ou désespéré, sans doute parce que le chant a quelque chose de magique (son côté suave, trainant, brûlant et glacé à la fois, me fait penser à une version mâle de Hope Sandoval), du moins pour ceux qui lui sont sensibles (et c'est grave mon cas...). Bref, avec To Live Alone in That Long Summer, Barzin continue son sans faute. On regrettera juste qu'après une si longue attente (5 ans quand même...), il soit si court...

 

lyle

 

jauge9.jpg

 

 

 

 

 

 

 

Facebook

Commentaires

Dans mes bras, l'ami ! Oh je l'attendais ce billet (ainsi que le chroniqueur -au tournant-) Eh bien, rien à rajouter : l'album est SUPERBE... et la chronique très juste. Rien de triste ou d'accablant ici, mais un lyrisme mélancolique irrésistible (enfin, pour ceux qui -comme nous- y sont ultra-sensibles...)

Écrit par : J-P. | 06/04/2014

Répondre à ce commentaire

Content de te voir passer par ici et approuver ce billet !

Écrit par : lyle | 09/04/2014

Les commentaires sont fermés.