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Cherry Glazerr - Haxel Princess

 

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Label : Burger Records

Sortie : 14/01/14

Format : CD / LP

Disponible : Partout

En écoute

 

La lecture sur un forum d'une discussion sur la différence entre des groupes qui se contenteraient de singer des groupes du passé, de leur musique à leur esthétique, et d'autres groupes qui seraient capables de se réapproprier leurs influences pour proposer quelque chose d'original m'a bizarrement rappelé un bon vieux sketch des Inconnus. Et comme ça parlait, entre autres de Cheatahs et Eagulls, je me suis vraiment demandé  qui étaient les bons et les mauvais chasseurs... Et cette discussion m'a aussi fait beaucoup penser à Cherry Glazerr que j'écoutais en boucle depuis quelques semaines et au fait que tout cela est vraiment essentiellement une question de ressenti...

 

Comme beaucoup de leurs confrères ces dernières années, le trio angelino puise allègrement dans les 80's et les 90's (dream-pop, C-86, post (?)-punk...) mais pas que (un petit côté garage souvent, noise-rock parfois) et je mets au défi quiconque de n'avoir pas tout un tas de références qui vient à l'esprit en écoutant les 10 titres de ce Haxel Princess. Et pourtant, il fait indéniablement partie, pour moi, des bons chasseurs... D'abord parce qu'il sait rester concis : même pas 30 minutes de musique avec des morceaux courts et nerveux, alternant rythmes virulents ou plus alanguis, qui savent se concentrer sur la mélodie et s'arrêter avant d'en faire trop. Ensuite parce qu'au lieu de multiplier les effets sonores onanistes (oh oui, tu le sens mon bon gros reverb, là) et les tripatouillages éthérés, il préfère faire dans le son direct, brutal, voire un peu crade, qui n'hésite pas à taper en dessous de la ceinture.

 

Mais surtout Cherry Glazerr a su garder l'énergie, la colère et la candeur de la jeunesse, ce qui n'est pas surprenant quand on pense que derrière la guitare et la batterie, se trouvent deux jeunes filles encore au lycée  accompagnées d'un bassiste guère plus âgé, mais qui n'était pas forcément acquis (une pensée émue pour nos très propres baby-rockers français...). Depuis les textes truculents jusqu'au chant de Clem Creevy, tout en douceur et en rondeur à certains moments, mais évoquant un mélange de Kazu et de la Chan Marshall des tout débuts quand elle s'excite, tout ici évoque les jours bénis où tous les rêves, comme les excès, sont permis. Alors, que le trio ne soit pas d'une originalité folle, on s'en fout un peu..

 

lyle

 

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