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Last Days - Satellite

 

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Label : n5MD

Sortie : 19/09/13

Format : CD

Disponible : Partout

En écoute

 

Suivre attentivement l'activité d'un label a souvent du bon. Car si je n'avais pas jeté régulièrement un coup d'œil aux nouveautés de chez n5MD, je n'aurais sans doute jamais su que l'écossais Graham Richardson alias Last Days avait sorti un nouvel album. Il faut bien dire que pour un artiste dans ce genre (la musique instrumentale électro / ambient / néo-classique), il n'est pas forcément très productif et que bien des disques ont coulé sur la platine depuis la sortie de son dernier opus The Safety of the North il y a quatre ans et demi. Fort heureusement, dans son cas, rareté est synonyme de qualité...

 

Je pourrais broder ce billet sur le thème de "tel un Satellite, cet album se plonge dans l'espace pour mieux nous observer dans tous les détails". Ce ne serait pas forcément des conneries tant la perception qu'on a d'un tel disque dépend de sa personnalité et de son humeur. Je pourrais rebondir sur les mots de ma femme s'exclamant à l'écoute du duo clairsemé violon / piano de 'Satellite' : "on dirait l'introduction d'une série anglaise !". Mais après tout, parler du côté cinématographique d'une telle œuvre est d'une banalité sans fin. Enfin je pourrais insister sur le côté réconfortant, reposant et quasi-hypnotique, très bienvenu dans la fatigue habituelle du mois de décembre, où l'organisme n'arrive pas encore à s'habituer au froid, de cette grosse heure de musique. Mais on n'en attend pas moins d'un disque comme celui-là...

 

Mais finalement, ce qui m'a le plus marqué dans ce Satellite beaucoup plus lent et doux que son prédécesseur, c'est que jamais un disque d'ambient ne m'aura semblé aussi intime et organique. L'équilibre entre les sonorités électroniques et étranges avec l'instrumentation plus classique est parfait. Au milieu d'une grande richesse de textures nous faisant voyager dans les songes, quelques notes parviennent régulièrement à toucher au plus profond. On s'imprègne de la musique, on se laisse envelopper et envahir, on est heureux... Et quand la voix de Beth Arzy (Trembling Blue Stars, Aberdeen) vient se poser légèrement sur 'New Transmissions', c'est l'extase. Du coup, et bien qu'ils soient très réussis, on est presque déçu de voir l'album continuer sur le long tunnel spatial qu'est 'To the sky' et se terminer sur le piano mélancolique de 'Ghost of Winter'. Fallait-il vraiment quitter ces rivages enchanteurs pour revenir dans le froid ?

 

lyle

 

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