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U137 - Dreamer On The Run

 

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Label : Deep Elm

Sortie : 20/08/13

Format : MP3

Disponible : En dessous

En écoute

 

Reposant. Réconfortant. Revivifiant. Energisant. Electrisant. Sans doute pas les premiers qualificatifs qui me viennent en général à l'esprit en écoutant un album de post-rock. Ou d'ambient. Enfin de musique instrumentale, tant la frontière a rarement paru aussi ténu entre les genres qu'ici. On a l'impression (que dis-je, la sensation) de glisser sur les pistes enneigées et ensoleillées, l'impression de fendre les vagues sur le pont d'un vif catamaran, l'impression de traverser à toute vitesse les beautés du cosmos... et tout ça confortablement allongé bien au chaud sur son canapé...

 

Je dois pourtant reconnaitre qu'il m'a fallu un peu de temps pour me l'approprier cet album. A sa réception et après une écoute sans doute pas assez attentive, je l'avais considéré comme juste un autre album de post-rock ordinaire et rangé dans un dossier du DD. Mais Deep Elm nous ayant habitué (le Lights & Motion est un des albums de l'année) à du très bon, j'y suis revenu et je ne l'ai pas regretté. Au fil des écoutes, on est passé progressivement au "ah ouais, c'est vraiment pas mal quand même" puis au "ah oui merde, putain, c'est beau !". C'est grossier et ça ne vous aide pas à savoir à quoi ressemble ce disque (pour ça, il suffit de cliquer sur le lien à côté...) mais c'est le genre de choses qu'on se dit (enfin que moi je me dis) quand d'un seul coup le déclic se fait.

 

On peut se demander ce qui a amené les deux suédois, par ailleurs membres du groupe Moonlit Sailor, à choisir un patronyme guerrier (U137 est le nom d'un sous-marin) tant leur musique n'a vraiment rien d'agressive. Mélange de sonorités douces et étranges avec des guitares lumineuses, de longs passages contemplatifs, spatiaux et euphoriques avec de subites envolées épiques et ludiques, elle rappelle des groupes aussi divers que Lights Out Asia, Hammock et Port-Royal, avec qui le duo partage un fort désir de ne surtout pas se cantonner dans un genre (électro, drone, ambient, post-rock, shoegaze, on peut y trouver un peu de tout). Mais en gardant sa propre personnalité et ses propres sonorités.

 

Mais au final, la principale force de Dreamer On The Run est peut-être bien le fait que si, écouté en intégralité, il est d'une grande cohérence et tisse un beau voyage où les thèmes musicaux se reprennent et se répondent, chaque morceau peut s'apprécier individuellement comme une vraie chanson, grâce à un petit côté pop discret mais bien présent. On se surprend ainsi par moment à fredonner, ce qui n'est pas courant (et un peu paradoxal) pour un disque instrumental. Bref, un bien bel album, qui remplit le cœur de force, de chaleur et d'espoir.

 

lyle

 

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