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Campfires In Winter - Picture of Health EP

 

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Label : /

Sortie : 30/09/13

Format : CD / MP3

Disponible : en dessous

En écoute

 

Il y a 20 ans, quand j'ai commencé à écouter de la musique venue de la perfide Albion à haute dose, à lire le NME et le Maker pour tout savoir de ces groupes dont seule une infime partie traversait la Manche (qui a dit "il y avait sans doute une bonne raison" ?), il ne semblait y avoir que deux façons de chanter : "sans" accent (97,48% des groupes semblaient venir de ou être installés à London, Baby !) ou alors avec un accent américain outré. Les temps ont bien changé puisque des combos écossais ou gallois arrivent désormais à connaitre un important succès critique comme public sans pour autant sonner comme tout le monde.

 

Toute cette longue intro pour dire que la première chose que l'on note en écoutant le nouvel EP des écossais Campfires In Winter, c'est une voix bien particulière qu'on dirait facilement pourvue d'un accent à couper au couteau. Et pas forcément du genre qui sonne comme du miel à nos oreilles (un fort accent picard, par exemple, j'ai du mal, perso, à trouver ça glamour). Un phrasé à décorner les bœufs et qui ne permet pas toujours de comprendre de quoi l'on cause. Ca a un certain charme (on hésite presque à préciser rustique...) mais ça demande une petite période d'acclimatation... Mais une fois habitué, il faut bien reconnaitre que cela contribue à donner une personnalité affirmée à un EP qui n'en manque déjà pas.

 

Mélange de pop barrée, de mélodies fluides et entêtantes, de post-rock hypnotique et de guitares incendiaires (mais jamais tout en même temps...), les quatre titres de Picture of Health seraient un peu l'enfant illégitime de Snow Patrol, Mogwai, Snow Patrol et des Gorky's, ou plus récemment les cousins turbulents et fêtards de Frightened Rabbit ou The Twilight Sad. Mais gare quand même à la gueule de bois du lendemain matin... On passe ainsi par un maelstrom d'émotions et de sensations pendant une grosse vingtaine de minutes : on hoche la tête dans tous les sens mais jamais au même rythme pendant 'With A Ragged Diamond', on fond devant les harmonies de 'See Us There, Both', on s'excite avec les guitares abrasives de 'Stories', on s'étonne de voir chaque titre changer de direction plus souvent qu'un homme politique lambda, bref on vit à l'écoute d'un EP qui donne grave envie d'en entendre plus très très vite...

 

lyle

 

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