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Midas Fall - Wilderness

 

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Label : Monotreme

Sortie : 29/04/13

Format : CD

Disponible : Partout

En écoute

 

Vous est-il souvent arrivé de vous dire en écoutant un disque :"s'il n'y avait pas ça, il serait déjà rangé depuis bien longtemps !". Eh bien moi... jamais, je pense ! J'ai déjà parfois (hein ? Quoi ? Souvent ? Mais non !) du mal à exprimer ce que j'aime, alors affirmer qu'il y a une seule chose précise qui m'accroche dans un album... C'est pourtant le cas sur le deuxième album (je n'ai absolument pas souvenir d'avoir vu le premier en magasin ou sur le ouèb) de Midas Fall.

 

Commençons par expliquer comment il est arrivé sur ma platine : petite semaine chez mon disquaire, impossible de repartir avec un seul misérable CD, donc épluchage des rayons pour voir si quelque chose pourrait être à mon goût.  Mon regard est attiré par une pochette, absolument superbe, c'est si rare de nos jours, et comme le nom du groupe est plutôt bien trouvé (comme quoi, bien choisir son nom et sa pochette...) et que Monotreme est un label tout à fait recommandable, je repars avec.

 

Deux mois plus tard, il revient régulièrement sur la platine alors que par bien des côtés, il m'énerve au plus au point. La raison ? Elle tient en deux mots : Elisabeth Heaton. La demoiselle a une p*** de voix, du genre à vous coller des frissons et vous hypnotiser. Quelque part entre Karen Vogt d'Heligoland pour la pureté et la puissance, et Dolores O'Riordan pour la sensibilité jusquà l'excès. Une voix qui phagocyte tellement (elle en fait même régulièrement un peu trop) ce Wilderness qu'au bout d'une bonne dizaine d'écoutes, je suis bien en peine de décrire la musique de Midas Fall autrement.

 

Pire que ça, je serais bien incapable de me rappeler le moindre des dix titres de l'album... Quand à savoir dans quel genre je le classerais ou à quoi je le comparerais...  Il y a là des effets de guitares très shoegaze quand d'autres passages tiendraient plutôt du post-rock. Aucune mélodie vraiment notable ni recherche instrumentale un peu originale.  Et s'il n'y avait cette voix absolument somptueuse, qu'est-ce qui distinguerait Midas Fall de ces innombrables groupes dont on n'écoute guère plus que quelques minutes sur Bandcamp...

 

lyle

 

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