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The Saint James Society - Bab(a/y)lon Rising

 

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Label : Tee Pee

Sortie : 12/03/13

Format : CD

Disponible : Partout

En écoute

 

Après un premier EP de très bonne facture, j'attendais avec impatience de me prendre une bonne grosse claque avec le premier album des psych-rockers sombres et puissants de The Saint James Society. Aussi eus-je une grosse surprise quand un nom me vint immédiatement à l'esprit après la première minute de l'introductif 'Refractions', nom qui ne devait plus me quitter à chaque nouvelle (et elles furent nombreuses) écoute de l'album : Marion !

 

Soyons clair, il est plus qu'improbable que le quintet d'Austin n'ait jamais entendu ne serait-ce que parler des petits anglais. Il n'apprécierait d'ailleurs sans doute pas la comparaison si c'était le cas. Mais sous ma plume, c'est un sacré compliment, les maudits magnifiques (on ne va pas faire la liste ici de tous les problèmes qui leur tombèrent dessus) de la Britpop étant de loin mon groupe préféré de cette période (parce que parler de genre n'a finalement pas trop de sens vu la variété musicale des groupes "affiliés" au mouvement) et sans doute même un de mes dix ou vingt préférés all-time. Et sur les enregistrements live de Marion qu'on peut trouver sur la toile, l'influence du post-punk comme de JAMC ou Spacemen 3 est bien plus prégnante que celle de la pop britonne.

 

Mais qu'est-ce qui m'évoque donc Marion chez nos texans ? En tout premier lieu le chant : le timbre, le phrasé et la morgue toute r'n'r sont très similaires, même si l'américain varie plus et évite de trop envoyer la sauce en continu. Ensuite la façon sur certains titres, à mon sens les plus réussis ('Refractions' donc, mais aussi 'The Serpentine Highway', 'The Book of the Jaguar Priest' ou 'Get Cold' ) de mélanger grosses guitares et rythmiques puissantes sur des mélodies soyeuses et immédiates. Enfin une certaine emphase et une détermination sans faille qui transpirent de tous les pores de ce Bab(a/y)lon Rising.

 

Seulement un 7 / 10, se dit alors le lecteur qui regarde d'abord la note. Eh bien oui, car au lieu d'aligner les tubes psych-pop-rock, The Saint James Society a préféré faire dans la diversité : de la ballade lente et ultra-saturée ('Letters Signed in White') au morceau quasi-stoner, on trouve de tout, même l'inutile court interlude au piano ('Post Tenebras Lux'). Et s'il est impossible de reprocher au groupe de ne pas s'être contenté d'appliquer au kilomètre une bonne grosse formule psyché, comme nombre de ses confrères, afin d'expérimenter dans de nombreuses directions et de se complaire dans une certaine noirceur, on ne peut pas dire qu'il soit bon partout. Mais quand il l'est, ça déménage...

 

lyle

 

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