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Vienna Ditto - Liar Liar

 

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Label : Ubiquity Project

Sortie : 22/04/13

Format : CD / MP3

Disponible : Partout

En écoute

 

Vienna Ditto... Le nom me disait confusément quelque chose. Mais pourquoi ? Avec une discographie réduite à son strict minimum pour l'instant et quelques articles provenant essentiellement de sa natale Albion, où avais-je pu entendre parler du groupe ? Et puis cette petite voix féminine me rappelait vaguement quelque chose, mais elle n'était pas suffisamment originale pour que je puisse dire quoi. Petite recherche internet : ce chant appartient à Hatty Taylor. Et là, des certitudes : je l'ai déjà entendu... mais où ? Nouvelle petite recherche et soupir de soulagement : c'est elle qui apportait son petit grain de sel à l'excellent single Hopscotch Machine Gun Madness des A Genuine Freakshow. On écoute vraiment trop de trucs pour se souvenir de tout... Mais une fois débarrassé de ce questionnement qui devenait pesant, il est enfin temps de se concentrer pleinement sur ce Liar Liar que vous pouvez vous procurer gratos en cliquant sur le lien à côté.

 

Et en quatre titres, Hatty et sa bande (bon, en fait c'est un duo a priori) vont nous dire tellement de choses qu'on va se retrouver complètement perdu... mais d'une façon fort agréable. 'Liar Liar' commence ainsi comme un blues-rock tribal, poisseux et minimaliste à la Kills avant de dévier progressivement vers un trip-hop à la Portishead pour créer au final une sorte de délire techno-païen qu'on imaginerait bien sorti d'un album de Siouxsie... Le groupe se qualifie de "Voodoo Sci-Fi Blues" sur son site. Aussi ridicule que cela puisse paraitre, ce n'est pas si éloigné de la vérité... On a en effet droit à des sonorités venues d'ailleurs, que ce soit de loin loin dans l'espace infini ou dans un passé étrangement déformé ('The Undefeated' mélange musique de carrousel (telle qu'on pourrait l'entendre dans un film d'horreur où, à motié en ruine, il bouge tout seul avec force apparitions fantomatiques) et far-west). Et par dessus tout cette petite voix faussement ingénue, qui semble enregistrée dans les années 30... d'une uchronie totalement barje.

 

Et c'est là le point fort de Vienna Ditto : un dépaysement total mélangeant des genres et des sons qu'on aurait imaginé totalement incompatibles... tout en se mettant au service de vraies bonnes chansons qui font bouger le body et s'incrustent dans le cortex. Bon, bein, la suite, SVP...

 

lyle

 

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Commentaires

Enfin tu avoues que toi-même, tu ne connais même pas les groupes du tu parles :-)

Écrit par : Thomas | 25/04/2013

Répondre à ce commentaire

Oh ça va, hein. A mon âge, la mémoire... :-)

Bon, sinon, tu trouves ça comment ?

Écrit par : lyle | 25/04/2013

Les commentaires sont fermés.