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Amber Edgar - Honey & Sorrow

 

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Label : /

Sortie : 11/03/13

Format : MP3

Disponible : voir en dessous

En écoute

 

J'ai toujours adoré les singles. Simples souvenirs de groupes éphémères ou sources de petits bijoux (comme de grosses bouses..) négligemment offerts en face B par des groupes adorés, ils ont toujours été pour moi une source d'excitation (alors ce nouveau groupe ? Quelles merveilles XXX a-t-il encore réservées aux seuls vrais fans ?) d'autant plus grande que rapidement (ah, ça passe plus vite sur la platine qu'un album) suivie de plaisir... ou de déception. Et encore aujourd'hui, je vais régulièrement dans mes étagères déterrer aussi bien les seuls témoignages de combos oubliés (ah, Buddha Crush, Tampasm, Pink Assassin, Alcopop...) que certaines de mes chansons favorites ('Aloha Lolita' est le meilleur morceau d'Echobelly, cela ne se discute même pas).

 

Bref, je regrette fortement que le single se soit fortement raréfié, du moins dans sa version physique (je ne vais jamais rien déterré sur mon DD externe... je doute du coup de son utilité...) et ce même si le net en est une source inépuisable (tout artiste peut maintenant mettre facilement son deux titres à portée de click) et m'a apporté son lot de belles découvertes. Dont fait partie Amber Edgar. Venue de la scène d'Hamilton (comme Marie Avery, Kori Pop, Dark Mean ou The Foreign Films, certains étant d'ailleurs présents sur ce single), la canadienne a comme première qualité de ne chercher à ressembler à personne. Inutile d'espérer une énième folkeuse à la voix cristalline, une nouvelle clone de Cat Power ou de Siouxsie, ni même une rockeuse à la voix cassée, la demoiselle ne fait pas dans la facilité. Surtout envers elle-même...

 

Car la qualité première de 'Honey & Sorrow' et de sa face B 'Troubles' est une désarmante facilité à se mettre en danger aussi bien vocalement (certaines notes sont difficiles) que dans des textes extrêmement personnels. A ne pas chercher à séduire ou flatter l'auditeur, mais à lui balancer à la face la personnalité et les fêlures de son auteur. Le rock lent et poisseux parsemé de fulgurances de guitare de 'Honey & Sorrow' m'évoque étrangement les irlandais de Whipping Boy alors que 'Troubles' hésite entre soul décharnée, surf-pop décalée et trip-hop aussi acoustique que douloureux et hypnotique. Deux très beaux titres qui donnent vraiment envie d'avoir des nouvelles d'Amber Edgar au plus vite. Si possible pas en version digitale, on n'a vraiment pas envie de l'oublier...

 

lyle

 

PS : et c'est gratos en plus, alors vous attendez quoi ?

 

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