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Comanechi - You Owe Me Nothing But Love

 

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Label : Tigertrap

Sortie : 11/02/13

Format : CD / LP

Disponible : Partout

En écoute

 

Sans nouvelles de PRE depuis bien longtemps, c'est avec un grand sourire qu'on a appris qu'une de nos hurleuses préférées, Akiko Matsuura, était de retour avec son autre groupe, Comanechi, dont la pochette du deuxième album annonce à elle seule la couleur : un peu d'amateurisme (qui a dit de laideur ?) coloré, beaucoup de sexe...

 

Cher lecteur, si tu n'aimes pas les groupes qui font un peu de bruits, passe ton chemin, le trio ne fait pas dans la douceur, ni dans ses textes (en gros du cul, du cul, du cul, avec un peu d'amour quand même, sans éviter aucun thème, même les plus glauques, voir 'Patsy') ni dans sa musique. Quelque part entre punk, grunge et noise, il use et abuse d'une batterie brutale et souvent frénétique comme de bons gros riffs bien lourds, avec une chanteuse qui se démène et s'époumone autant qu'elle peut. Et il fait ça très bien.

 

Pourquoi Comanechi plutôt que d'autres ? Pourquoi choisir ? Certes, il y a des tas de groupes qui naviguent dans des eaux semblables et il y en a objectivement un certain nombre qu'on peut qualifier de "meilleurs", capables de sortir des mélodies plus efficaces et des passages de guitares plus chiadées comme d'éviter les passages ressemblant à des chutes de studio (voire du branlage de manche) ou de sonner par moment comme si le disque avait été enregistré en une prise dans certaines salles parisiennes (que je ne dénoncerai pas)...

 

Mais c'est justement là la force de Comanechi : se complaire dans l'énergie brute, le crade, la luxure ; balancer sa sauce sans se poser de questions et comme si sa vie en dépendait ; se foutre des maladresses et des faussetés ; prendre et donner du plaisir. You Owe Me Nothing But Love n'est pas un grand disque. Mais il mérite son titre.

 

lyle

 

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