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Laboratory Noise - The Devil Lays The Longest Path

 

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Label : /

Sortie : 09/02/13

Format : MP3

Disponible : Voir en dessous

En écoute

 

Découvert il y a cinq bonnes années sur les conseils d'un "ami" du net, suivi par la suite sur un EP, une compilation puis un premier album, toujours sur l'excellent label Northern Star Records, Laboratory Noise, le septet écartelé entre Bradford, Leeds et Manchester, fait partie de ces nombreux groupes de la scène qui a failli s'appeler nu-gaze que j'ai progressivement perdu de vue au fur et à mesure que des centaines d'autres groupes pillant allègrement l'héritage dreampop / shoegaze débarquaient, souvent avec bien plus de presse et de succès.

 

Aussi est-ce totalement par hasard qu'il y a une bonne semaine, en me laissant balader le long des tags Bandcamp, je découvris que le groupe venait juste de sortir un nouvel EP, ce The Devil Lays The Longest Path, proposé en plus en "name your price". Immédiatement téléchargé (non, je n'avouerai pas pour combien), il est depuis régulièrement revenu sur ma platine (façon de parler, je n'ai pas encore eu le courage de le burner sur un CD), me rappelant pourquoi, vers 2007, j'étais tombé amoureux de tout un tas de groupes nageant dans les mêmes eaux (mais qu'a pu devenir Time. Space. Repeat. ?).

 

Parce que là où depuis de longs mois nous sommes envahis de clones plus ou moins fidèles et réussis d'une époque révolue (oui, Tamaryn, Melody's Echo Chamber, Memoryhouse et tant d'autres, je pense à vous), des groupes comme Laboratory Noise ne se contentaient pas de singer mais cherchaient au contraire à intégrer différents sons pour créer quelque chose de neuf. Oui, on a le droit à quelques murs de guitare très shoegaze, à du reverb bien psyché, à des ambiances très dreamy. Mais pendant ces quatre titres, on a aussi droit à des incursions dans l'électronica, à des passages space-rock très Spiritualized comme à d'autres plus post-rock et même à du slowcore de la plus belle eau à faire pâlir Low de jalousie ('Endlessly').

 

Cet éclectisme n'a pas toujours été le point fort du groupe, il desservait même un peu un When Sound Generates Light peut-être trop varié, trop mou (dans mon souvenir c'était long...) et trop tiède. Mais là on a le droit à 20 minutes de pur plaisir. L'équilibre entre les passages un peu noisy et les moments de douceur est parfaitement étudié. Les mélodies sont autant mises en avant que les différentes recherches sonores. Et le chant, masculin et féminin, est à la fois bien plus assuré, plus agréable et bien mieux intégré qu'autrefois. Tout cela est inventif et très fun, même si parfois un peu bordélique... Vite la suite...

 

lyle

 

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Commentaires

Mouais.

Écrit par : Thomas | 18/02/2013

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Rabat-joie :-)

Écrit par : lyle | 18/02/2013

Les commentaires sont fermés.