Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

 

Frustration - Uncivilized

 

frsutration.jpg

Label : Born Bad

Sortie : 04/02/13

Format : CD / LP / MP3

Disponible : Partout

En écoute

 

Il y a quelques jours, j'écrivais que le Lights & Motion était mon album de janvier, puisque j'avais eu la chance de me procurer le Frustration en décembre. Eh bien aucun problème en fait, puisqu'il est finalement sorti en février, dont Uncivilized aura donc toutes les chances d'être l'album. Ce qui n'a que bien peu d'importance puisqu'il se place d'ores et déjà parmi les candidats sérieux au titre d'album de l'année mais aussi de meilleur album post-punk depuis le début du revival du genre il y a une dizaine d'année.

 

Le meilleur ? Mais oui, peut-être bien... D'abord, parce qu'il n'oublie jamais que dans le mot, il n'y a pas que "post" et qu'il est donc tout à la fois violent, crade ET ultra-immédiat, et ce dès la première écoute. Parce que, contrairement à tant d'autres, il ne flirte jamais avec la new-wave (ça sentirait plutôt un peu l'indus...) pour faire danser les minets. Pas qu'il soit impossible de danser sur du Frustration... juste qu'on ne le fera pas gentiment et qu'on finira totalement trempé de sueur avec la voix cassée... Parce qu'il n'oublie jamais qu'il s'agit d'une musique de crise, brute et désespérée. Et pas une crise du genre "oh là là, j'ai fait un trou dans ma veste (insérer le nom d'une marque chère et hype)". Non, Uncivilized ça sent la bonne grosse crise de 2013, qui vous laisse dans la merde et méchamment en fureur.

 

Oh, on peut sans aucun doute citer un tas de références... bla Joy Division, bla Wire, bla Devo, bla Section 25 bla bla bla... Pour qui ne peut-on pas faire ça en 2013, et plus globalement depuis 20 ans ? Et je rajouterai même un nom : Wilderness. Pour moi nos petits français sont les seuls avec le groupe de Baltimore (dont on est sans nouvelle depuis plus de quatre ans maintenant) à retrouver réellement l'esprit de l'époque sans le dénaturer, soit en du pseudo-corbeau sans âme, soit en du mou pour soirée indie, mais en le rendant au contraire bien actuel. Il y a là une urgence, une énergie, une sorte de désir de créer une fête tribale pour célébrer ce qui peut encore l'être pendant qu'il en est encore temps...

 

Mais ce qui fait un grand disque, ce sont d'abord des grandes chansons, et Uncivilized n'en manque pas. Depuis les titres les plus speedés et explosifs ('Around', 'Premeditation'), qui sont les plus nombreux, aux plus lents (oui, enfin, bon, un peu plus lents) et fangeux ('Worries', 'We Miss You') en passant par l'étrangement spatial 'It's Gonna Be The Same' ou le technoïsant 'One Of Them ?' faisant la liaison entre les deux faces, l'album n'en manque pas, puisqu'il n'y a pas un bout de gras au milieu des douze titres étonnamment variés. Qu'ajouter ? Que le chant ne tombe jamais dans la caricature du baryton ténébreux. Que les synthés ne sombrent jamais dans le cliché 80's. Que les fans de grosses guitares puissantes y trouveront aussi bien leur compte que les amateurs de rythmiques plombantes. Qu'on peut l'écouter 50 fois en deux mois sans jamais se lasser. Que vous devriez aller l'écouter au plus vite si ce n'est encore déjà fait.

 

Et si vous ne me croyez pas (ce que je peux comprendre, je raconte tellement de conneries), allez donc voir ce qu'en dit Thomas...

 

lyle

 

jauge9.jpg

 

 

 

 

 

 

Facebook

 

Commentaires

Excellente chute.

A l'avenir, je propose un nouveau concept de chronique : tu mets un lien vers mon article, et ta note.

;-)

Écrit par : Thomas | 10/02/2013

Répondre à ce commentaire

J'ai un autre concept : tu recommences à écrire pour dlmds :-)

Sinon j'en déduis que le reste du billet est pourri...

Écrit par : lyle | 10/02/2013

Sais pas, pas lu. Dès que je vois mon nom quelque part, mon regard est aimanté et le reste disparaît ^^

Écrit par : Thomas | 11/02/2013

Ca ne m'étonne guère de toi :-)

Écrit par : lyle | 11/02/2013

Les commentaires sont fermés.