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Old English - Prose & Kahns

 

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Label : /

Sortie : 05/02/13

Format : CD / MP3

Disponible : voir en dessous

En écoute

 

Le proverbe dit que le mieux est l'ennemi du bien et en écoutant le premier album de Old English, on se dit souvent qu'il n'a pas forcément tort... Pas que Prose & Kahns soit un mauvais disque, très loin de là même, vu qu'il contient une poignée de titres assez irrésistibles, mais après avoir été peaufiné pendant des mois, enregistré dans plein de lieux différents avec des tonnes de gens différents (allez jeter un coup d'oeil aux crédits sur Bandcamp...), il manque singulièrement du petit supplément d'âme, de la simplicité et de la spontanéité qui aurait pu le rendre indispensable.

 

Parmi les points forts, difficile de ne pas commencer par le chant de Matt Henderson, la tête pensante d'un groupe dont il est aussi l'initiateur (c'était au départ un projet solo). Chaud, doux, sucré, mais juste ce qu'il faut, il a un petit quelque chose de familier et rassurant sans qu'on n'arrive à trouver à qui il nous fait penser. Et puis il y a ces mélodies parfaitement ciselées, à la fois reposante, dansante et hypnotique. Le groupe canadien fait de la synth-pop rêveuse et ouatée sans jamais s'approcher des codes devenus ultra-ordinaires de la dream-pop. Cela donne des petites merveilles trip-dream-hop comme 'We've Been Here Before' ou 'We Can Never Have It All', faisant étrangement penser à un Depeche Mode apaisé et joyeux. Mais aussi des moments un peu plus énervés comme ce 'Farmer's Tan' new-waveux et puissant. Et puis il y a tous ces petits détails dans l'instrumentation qui donnent le sourire...

 

...malheureusement bien trop souvent effacés par d'autres petits détails. Car si toutes les chansons de Prose & Kahns sont, au pire agréables, au mieux superbes, il y a trop souvent, un instrument impromptu et inutile par ici, un passage instrumental sans trop d'intérêt par là, qui cassent un peu la dynamique. Quand ils ne font pas carrément grincer les dents. Et empêchent donc de profiter totalement d'un disque dont on ne peut s'empêcher de penser qu'il aurait gagner à sa faire plus humble, simple et discret. Reste qu'Old English nous propose un premier album très (presque trop) accompli qui promet pour la suite.

 

 

 

lyle

 

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