Dans le mur... du son !

Label : Denovali

Sortie : 10/12/12

Format : CD / LP

Disponible : Partout

En écoute

Oui, cet album est officiellement sorti en 2012 et j'avais dit que c'en était fini des disques de 2012. Mais des problèmes matériels ont fait que cet Escapement n'est arrivé chez les disquaires qu'en ce mois de janvier, justifiant donc sa présence tardive en ces pages.

Soyons bien clair, je ne savais rien de Poppy Ackroyd avant d'acheter ce premier album. Et non, ce disque n'a strictement rien de pop, et ce n'est pas la soeur de Dananananana... Je n'avais pas spécialement noté qu'elle avait participé aux disques de Hidden Orchestra ou Aberfeldy. Ni que Nils Frahm était crédité au master (en plus ça m'aurait pas spécialement excité...). Non, j'avais juste vu le label, Denovali, gage de qualité indiscutable...

J'ai eu un peu de mal à l'apprécier, pourtant, cet Escapement, malgré un a priori des plus favorables. Parce que la jeune (?) (toujours plus que moi de toute façon) pianiste et violoniste a tendance à pousser le bouchon qu'est ce faux genre de néo-(ou post-)classique un peu loin. Genre vers la musique de chambre / d'ascenseur / de salle d'attente (Richard C., sort de ce corps !). Bref de se balancer sur un fil entre musique ambient et musique d'ambiance ; entre musique instrumentale élégante et truc putassier pour supermarché.

Sauverai-je la petite Poppy en disant que son disque est tout particulièrement reposant et apaisant ? Que son doigté au piano et son imagination fertile créent de jolis univers féériques, pleins de douceur et de merveilleux ? Que ses compositions gardent toujours quelque chose de léger, virevoltant, sautillant, enthousiasmant, même quand elles semblent faire dans une profondeur un peu glacée ? Qu' Escapement n'a ni le sérieux, ni la rigueur, ni le désir d'originalité de ses "concurrents" mais qu'il fait preuve d'une fraîcheur et d'une candeur vraiment agréables ? Qu'importe, moi, je me le remets, parce qu'il fait du bien...

lyle

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