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Eleni Mandell + Sylvie Lewis, l'International, le 15 janvier 2013

 

Si on m'avait dit il y a 25 ans (ça marche encore avec 20 ou 15 en fait...) que je braverai les éléments déchainés (il s'est mis à neiger abondamment juste au moment où je m'apprêtais à partir, ça a cessé à mon arrivée, soit 20 bonnes minutes de marche...) pour aller voir deux folkeuses et leur guitare dans une cave...

 

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Pour être honnête, les quarante minutes de concert de Sylvie Lewis m'ont fait un peu regretter d'être parti si tôt (d'un autre côté, à l'International, pour savoir dans quel ordre ça joue... je peux déjà m'estimer heureux qu'Edward Barrow ait joué en dernier). Pas que ce fut mauvais, non. Les chansonnettes sont plutôt agréables, l'anglaise basée en Italie met plein d'humour à présenter les titres en français et elle a une voix douce, très agréable mais déjà entendue des dizaines de fois. Le problème c'est que, jouées à la guitare, au piano ou au ukulélé, ses ritournelles guillerettes finissent toutes par se ressembler un peu et surtout par provoquer l'ennui. On pense à ces vieilles comédies musicale gnangnan, et, alors qu'on avait plutôt bien accroché au premier morceau, on se dit qu'au final, c'était sans doute tout mimi, mais aussi un peu mièvre et chiant...

 

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Pas de problème de ce genre avec Eleni Mandell. Si sa voix est capable de cajoler doucereusement de temps en temps, elle est aussi bien capable de rugir pour exprimer la colère que de toucher en se montrant à fleur de peau. Musicalement, on navigue d'un folk rêche à un blues enjoué, en passant par quelques titres plus pop et légers. Et si de temps en temps, on se dit qu'avec quelques arrangements chiadés et une instrumentation un peu racoleuse, ça pourrait faire du Jewel, la noirceur et la profondeur du morceau suivant nous enlèvent vite cette idée de la tête. Rejointe par Sylvie Lewis au ukukélé le temps de quelques morceaux, Eleni nous offre un set qui conjugue efficacité, variété, énergie, sobriété, émotion... Et on se demande comment quelqu'un avec un tel pedigree se retrouve à jouer à l'International...

 

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lyle

 

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