Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

 

A Genuine Freakshow - Where The River Bends

 

a genuine.jpg

Label : Pearltree

Sortie : 03/12/12

Format : MP3

Disponible : Partout

En écoute

 

S'il y a un groupe dont je ne comprends pas qu'il n'ait pas rencontré un plus grand succès ces derniers mois, c'est bien A Genuine Freakshow. Qui d'autre est capable de mélanger avec un tel brio mélodies pop soyeuses, travail sur les sonorités féériques à la Sigur Ros et fulgurances de guitares shoegazey ? Deux ans après un superbe Oftentimes, le groupe nous revient avec un EP quatre titres, Where The River Bends, qui ne fait qu'aiguiser notre appétit d'en entendre toujours plus.

 

Quand, sur l'introductif 'Low',  après près d'une minute d'un instrumental tout en douceur, en rêve et en textures se met à résonner le chant de Timothy Sutcliffe, on est déjà totalement sous le charme d'une musique qui conjugue toute l'immédiateté de le chanson pop avec la complexité du post-rock. Et quand la guitare se met à tonner au milieu d'une douceur orchestrale, on se dit juste "que c'est beau !". Après deux minutes de rock endiablé et de cordes décidées, 'Claw and Grasp' se transforme en une sorte de marche épique et dynamique avec sa batterie toute militaire, tandis que 'Albert Trophy' mêle un côté printanier et entraînant avec ses guitares un peu surf, à un côté beaucoup plus mélancolique avec son chant traînant et son violon neurasthénique, avant de finir en étrange fanfare cuivres / cordes / batterie.

 

Mais la cerise sur le gâteau, c'est le 'Where The River Bends' de conclusion. Ca commence comme une lente ballade aux percussions profondes et organiques avec de discrets effets dreamy, qui prend progressivement un aspect symphonique, avant d'exploser dans la dernière minute en une joyeuse fête païenne et instrumentale. Et si l'abus de falsetto pouvait éventuellement gêner certaines personnes, le chant de Timothy Sutcliffe a gagné en puissance, en chaleur et en fluidité. Bon, c'est pour bientôt l'album ?

 

lyle

 

jauge9.jpg

 

 

 

 

 

 

Site Officiel

 

Commentaires

Ils ont un petit coté Kent (le groupe suédois) période Isola...

Écrit par : Deadvegas@yahoo.fr | 11/12/2012

Répondre à ce commentaire

Oui, il y a un peu de ça, en plus doux, mélodique et orchestral, pour moi.
D'autres diraient sans doute un petit côté Radiohead...

Écrit par : lyle | 11/12/2012

Répondre à ce commentaire

Les commentaires sont fermés.