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Stagnant Pools - Temporary Room

 

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Label : Polyvinyl

Sortie : 07/08/12

Format : CD / LP

Disponible : Partout

En écoute

 

Voilà bien le genre de disque qui vous ferait dire des phrases définitives du genre "voilà le disque qui marque le point de non-retour, le moment où le revival 80's s'est mordu la queue et est devenu totalement obsolète", mais on a suffisamment d'expérience maintenant (en gros, on l'a déjà dit plusieurs fois...) pour savoir que dans trois jours, deux semaines, six mois..., un nouveau groupe débarquera qui nous fera craquer et replonger.

 

Stagnant Pools est un duo composé de deux jeunes frangins de l'Indiana qui semble avoir cherché à se placer pile au centre d'un carré (désolé, déformation professionnelle) dont les sommets seraient Jesus & Mary Chain, Joy Division, My Bloody Valentine et Echo & The Bunnymen (on les soupçonne d'avoir écouté Felt aussi, allez savoir pourquoi...). Oui comme 12 934 autres groupes en ce moment. On a donc droit à une voix caverneuse et monotone, qui parle parfois plus qu'elle ne chante, une batterie tapant brutalement mais de façon assez basique, une guitare avec tous les effets sonores que vous pouvez imaginer et une ambiance globalement bien cra-cra (oui, après Cheval Sombre et Cemeteries, voilà Stagnant Pools, ils se sont passés le mot, ou quoi ?). Et la question à 100 balles est : bah pourquoi ici ça marche pas ?

 

D'abord parce que le chant manque profondément de conviction et d'énergie (même négative). Mon gars, si ça te fait chier, il y a des risques que nous aussi... Ensuite parce que sur les douze titres de ce Temporary Room, il y en a trop peu ('Consistency', 'Frozen' voire 'Dead Sailor') qui arrivent à attirer un peu notre attention au milieu d'un magma sonore pas désagréable mais désormais entendu des milliers de fois. Bien trop peu de lignes mélodiques ou vocales un minimum accrocheuses, qui provoqueraient de l'excitation pour un morceau. On passe ainsi de 'Illusions' jusqu'à 'Waveland' sans jamais ou presque se dire : "ah ouais, c'est bien là" ou "j'adore ce passage". On ne se dit jamais non plus "que c'est mauvais !" ou "il est temps d'arrêter !" mais est-ce vraiment suffisant ?

 

Ecouté et aussitôt oublié, il est vraisemblable que si on tombait un jour par hasard (dans une série télé par exemple)(pas méga fleur bleue, la série a priori) sur un titre de ce premier album, on se dirait "tiens, mais je connais ça !". Mais on serait bien incapable de dire que c'est de Stagnant Pools. Un disque pas exempt de promesses (c'est très, peut-être même trop, solide pour de si jeunes gens) mais il va falloir sérieusement briser le moule la prochaine fois.

 

lyle

 

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Commentaires

Ah oui ... Je l'avais déjà lu ce matin ;-)
De mémoire, je n'étais pas arrivé au bout de ce truc inoffensif et sans saveur.

Écrit par : Thierry | 28/11/2012

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Ca serait un peu comme un film d'horreur qui ne ferait ni peur, ni gerber, ni rire...

Écrit par : lyle | 28/11/2012

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