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This Many Boyfriends - This Many Boyfriends

 

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Label : Angular

Sortie : 08/10/12

Format : CD

Disponible : Partout

En écoute

 

Quelqu'un pourrait-il expliquer pourquoi les groupes britanniques avec Boyfriends dans leur nom sonnent souvent comme les Smiths ? Hasard ou coïncidence... Reste que si The Boyfriends (mais si souvenez-vous, il y a quelques années, une tournée avec Morrissey, un album puis disparition totale) avait fait sienne la citation "l’imitation est la plus sincère des flatteries", This Many Boyfriends se contente d'avoir en commun un chanteur partageant quelques intonations avec le Moz (mais bizarrement pas tout le temps) et une certaine idée de la pop classieuse, ce qui donne quand même deux ou trois titres très franchement smithiens.

 

Il faut dire qu'en choisissant un nom inspiré de Beat Happening (il est amusant de noter qu'il y a aussi des canadiens du nom de The This Many Boyfriends Club), le quintet de Leeds revendique son appartenance à une certaine idée du rock indé lo-fi. Ainsi les dix titres présents sur ce premier album dépassent rarement, ou alors de peu, la barrière des trois minutes, tout en essayant de mélanger mélodies pop immédiates, guitares un peu cracra, rythmique incertaine mais fun et textes décalés, souvent très second degré. Le résultat, qui hésite sans arrêt entre rock noisy et twee survitaminé, est très savoureux à défaut d'être très original (on fête cette années les 30 ans de K Records et les 25 de Sarah Records...).

 

Au fil des écoutes, on pense aussi bien à Belle & Sebastian qu'à Kenickie, aux Vaselines ('Tina Weymouth') ou à Los Campesinos ! ('Young Lovers Go Pop! '). On s'amuse des titres ('(I Should be a) communist'), des textes ("You all made fun of our band / Just suck it up and pretend you're a winner / Fanzines aren't friends") et des références ('I don't like you ('cos you don't like the pastels)' qui cite aussi Springsteen et les Go-Betweens). On prend son pied en se disant qu'on doit quand même avoir quelques points communs avec ces gars-là. Ou peut être pas. Mais qu'importe, on a déjà appuyé sur repeat...

 

lyle

 

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