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Soft Arrows, Paris, l'Espace B, le 25 octobre 2012

 

Tiens, nouvelle saison et encore un nouveau look pour l'Espace B. Ca fait plus pro, ce qui n'est pas forcément une bonne chose vu que du coup, on perd un peu le cachet particulier de la salle... J'arrive fort tard, ce qui ne me permet pas pour autant de rater totalement Motorifik. Bon, ça sonne nettement mieux dans une petite salle qu'à la Plage, mais c'est définitivement pas mon truc.

 

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Mais ce soir je suis là pour Soft Arrows (mais si, j'ai parlé de leur album gratuit il y a deux jours) qui va trouver le moyen de me surprendre. J'attendais le duo dans du garage / noise un peu crade et à une soirée débordant d'énergie et de sueur. Et je vais avoir droit à une musique psyché, la plupart du temps assez lente (bon, ça s'énervera quand même à quelques moments), sombre et poisseuse. Tom Denney, look de jeune dandy indie (chemise, skinny, converse, thé) se démène comme s'il était sur la scène de Glastonbury. Il s'excite sur sa guitare et ses pédales, multipliant les effets. Russell Eke tape fort sur sa batterie. Tellement fort qu'il faudra bricoler pour que la caisse cesse de fuir en direction du public. Les titres s'enchaînent, dans une étrange ambiance de violence contenue. Le son est étonnamment plus clair et plus propre que sur scène, servant parfaitement les nombreuses nouvelles compositions jouées ce soir et mettant bien mieux en valeur un chant capable de douceur comme de râles déchirants. Bref, une bonne soirée à laquelle il ne manquait que les spectateurs pour lui donner plus de vie.

 

lyle

 

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