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Hey Sholay - ((o))

 

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Label : Fierce Panda

Sortie : 17/09/12

Format : CD / MP3

Disponible : Partout

En écoute

 

Waouh, un album d'indie-rock briton à l'ancienne, façon deuxième moitié des 90's. Et avec neuf titres, ce premier album de Hey Sholay est presque plutôt un mini-album, comme à cette époque bénie. Et c'est chez Fierce Panda, le label de référence de l'époque ! Aaahhhh, je me sens de nouveau presque jeune à chaque fois que je me remets ((o)) (pas terrible le titre, par contre : "tu as écouté parenthèse parenthèse o parenthèse parenthèse ?" "Hein ? Quoi ?" "Non, laisse tomber, on va plutôt parler de Moms.") sur la platine, ce qui est très souvent depuis 15 jours.

 

Musicalement, le quintet partagé entre Sheffield et Leeds ne risque pas de heurter grand monde (sauf sans doute les amateurs de sonorités et de rythmes "autres") et devrait au contraire ravir les amateurs de ce genre de chose. Les mélodies chaloupées sont en général construites autour de couplets un peu lents et de refrains plus enlevés, avec une instrumentation très variée (ici une batterie frénétique, là une guitare énervée, ou plus dreamy, là un clavier ou des effets électroniques un peu ludiques...), le tout avec un petit côté pysché plus ou moins prononcé suivant les titres. Tout cela n'est pas nouveau mais reste très efficace, avec une demi-douzaine de tubes potentiels faciles à caser sur une playlist de fin d'année ('Wishbone', 'The Bears The Clocks The Bees', 'Burning' et 'Shut The Devil Out The Backdoor' étant les plus évidents) et dont on se rend compte une fois qu'on a l'impression de les connaître par coeur (après trois écoutes donc) qu'ils nous cachent en fait plein de petits secrets (les Gorky's faisait ça très bien autrefois).

 

Mais ce qui risque de partager, voire même de rebuter totalement certains, c'est le chant. Sorte de croisement étrange entre James Walsh (Starsailor) et Olly Knights (Turin Brakes) mais avec un débit plus heurté et plus rapide (très impressionnant sur 'Burning' d'ailleurs), il aura ses partisans (j'en suis) et ses détracteurs. Pas de quoi, on l'espère, empêcher Hey Sholay de se tailler un joli petit succès, au moins outre-Manche.

 

lyle

 

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