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State Broadcasters - Ghosts We Must Carry

 

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Label : Olive Grove

Sortie : 17/09/12

Format : CD / MP3

Disponible : Import

 

On va encore m'accuser d'éprouver une passion irraisonnée pour les petits disques anecdotiques. Et peut être même de le faire par pure pédanterie voire ultra-snoberie. Peu m'importe, depuis la découverte de 'Trespassers' en juillet (titre toujours offert sur Soundcloud, si vous ne voulez pas me croire), j'attends avec impatience de découvrir le nouvel opus de State Broadcasters en me demandant comment il se fait que je n'ai absolument pas entendu parler de son prédécesseur, The Ship and The Iceberg. Et depuis maintenant 15 jours, je vis avec lui...

 

Le deuxième album du groupe écossais respire la mélancolie, la nostalgie et la tristesse, et il n'hésite pas à l'afficher dans son titre, Ghosts We Must Carry (et sur sa pochette aussi). Mais il prouve une nouvelle fois (mais était-ce vraiment nécessaire ?) que ces trois sentiments peuvent être le ciment de grands disques. Et qu'il n'est pas indispensable d'innover quand on a une bonne recette et les bons ingrédients : mélodies fines, guitare délicate, piano discret, cordes profondes, cuivres rares mais pertinents, voix masculine rêveuse et qui évoque à la fois Alun Woodward, Euros Childs et Stuart Murdoch, choeurs légers...

 

On a ainsi droit à de l'americana alanguie ('The Only Way Home'), à du folk traditionnel anglo-saxon ('The Only One' et sa superbe voix féminine) ou plus moderne (on pense un peu à Elliott Smith sur 'Where I Belong'), à de l'indie pop quelque part entre les morceaux les plus lents des Delgados et les plus neurasthéniques de Belle & Sebastian ('Kittywake')... Les dix titres s'enchaînent dans une logique implacable, créant une douce sensation de confort : il fait froid dehors, les feuilles tombent, mais on se sent agréablement réchauffé dedans.

 

Pourquoi State Broadcasters plutôt que d'autres ? Car les chansons laissent cette impression d'évidence, de familiarité qui nous font les adopter comme si on les connaissait depuis toujours. Car on est facilement touchée par cette simplicite, par cette ambiance grise mais parsemée d'éclaircies, par les textes à la sincérité un peu maladroite. Et si vous n'êtes toujours pas convaincu, allez donc l'écouter sur Bandcamp. Vous pourriez être conquis...

 

lyle

 

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Commentaires

Connexion retrouvée, je lance l'écoute !

Écrit par : Thierry | 01/10/2012

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Et bah pour une nouvelle...

Écrit par : lyle | 01/10/2012

Ecouté deux fois en suivant. J'aime beaucoup le début de l'album et à partir de 4) The only one, c'est quasiment l'extase !

Écrit par : Thierry | 01/10/2012

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... c'est une bonne nouvelle... :-)

Écrit par : lyle | 01/10/2012

Mais pourquoi donc ai-je parfois l'impression d'être personnellement visé par certains de tes propos, cher Lyle ? Ainsi quand tu débutes par "On va encore m'accuser [de ceci, de cela...]", je me demande : qui ça "on" ? Pas moi, en tout cas ! Enfin, plutôt pas CETTE fois... ;-)

En même temps, tu savais (qu'aimant beaucoup ce groupe découvert grâce à toi ; encore MERCI !) que tu ne risquais aucun (pseudo) reproche (bidon et de mauvaise foi ! Snob ? Je dois bien l'être un peu aussi, et alors ?) Bref, j'arrête de radoter... Désolé, mais fallait bien que je dise quelque chose de plus que : "SUPER, le disque ET la chronique !"

Convaincu ? Non... plutôt persuadé par ta prose et immédiatement conquis dès la 1re écoute intégrale. Et si l'on tenait là, "notre" album de l'automne ?

Écrit par : J-P. is back ! | 02/10/2012

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Désolé JiPi, mais c'était une référence à un billet de GiTi... :-)

Sinon, ça sera peut-être même mon album de l'année...

Écrit par : lyle | 02/10/2012

Plus je l'écoute, plus je l'aime cet album ! Et quand je cesse de l'écouter (par ex. boulot...), les chansons me reviennent souvent en mémoire, en particulier "The Writing's On The Wall", la plus belle "éclaircie" du disque (que je me surprends à chantonner... en rentrant du boulot !)

Écrit par : J-P. | 11/10/2012

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Tu devrais aller voir Algernon Doll dans les news. Je dis ça, je dis rien...

Écrit par : lyle | 11/10/2012

Les commentaires sont fermés.