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A Whisper In The Noise - To Forget

 

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Label : Exile on Mainstream

Sortie : 27/02/12

Format : CD

Disponible : Partout

 

En choisissant comme nom de plume A Whisper In The Noise, West Thordson semble avoir délibérément décidé de rester dans l'anonymat le plus total. Et effectivement, sa musique à la fois lente, douce, nébuleuse et inquiétante, n'a strictement aucune chance de se faire entendre dans la cacophonie des médias ou d'approcher de près ou de loin le mainstream, ce qui est finalement cohérent avec le label qui sort ce quatrième (?) album. Non parce que, avouons-le, le Monsieur fait du slowcore. En 2012 ! C'est quasi-irresponsable et  immanquablement voué à l'échec (en fait, ça marche aussi avec toutes les autres années depuis 1994) !

 

Trêve de plaisanterie, To Forget est un putain de bon album qui mériterait nettement mieux que de sombrer gentiment dans l'oubli. Une voix masculine douce mais décidée accompagnée d'une voix féminine (vous avez remarqué comme ce genre de gars est souvent bien accompagné ? Comme quoi le côté taciturne et ténébreux...) vaporeuse et langoureuse occupe tout l'espace laissé par une musique délicate et introspective. Ça lorgne, ici vers le folk (oh, une guitare boisée), là vers le post-classique (oh, que de beaux moments de piano comme sur le court instrumental 'Maya's Song') ou même par moment vers un post-rock glacé à la Sigur Ros. Ça cherche toujours à créer une ambiance feutrée et mélancolique, parfois au prix d'artifices un peu faciles (le violon sur 'All My' est un peu trop larmoyant...) mais pour peu d'apprécier un peu ce genre de choses, difficile de ne pas craquer encore une fois.

 

Alors certes, A Whisper In The Noise n'invente rien et reste par moment un peu trop dans les clous ('Every Blade of Grass' est quand même très très Low) d'un slowcore des plus classiques. Sa tristesse sent parfois un peu trop le passage obligé (intitulé un titre 'Sad, sad song' sans que ça ne fasse un seul instant second degré...). Mais les chansons sont belles et touchent parfois même à la grâce (aaah, 'Your Hand'...), alors on ne va sûrement pas se priver du meilleur disque du genre depuis le dernier Barzin.

 

lyle

 

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