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Tiny Ruins, l'Espace B, le 20 juin 2012

 

Espace B bien dégarni pour assister à la performance d'une nouvelle venue neo-zélandaise dans l'Internationale Folkeuse des porteuses de robe improbable ou de tenue de cowgirl.

 

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Avec son pantalon foncé et son chemisier rouge, Hollie Fulbrook alias Tiny Ruins a tout de votre collègue de bureau (oui, votre, moi je n'ai pas de collègue de bureau) (j'ai pas de bureau) gentille et banale. D'ailleurs son jeu de scène a tout de ladite collègue au karaoke du samedi soir (en moins timide et balbutiant peut-être), ce qui est toujours mieux que la hiératique contrebassiste qui l'accompagne et qui a tout de la cariatide vêtue d'une petite robe noire. Elle a une voix douce et bien agréable, mais qui rappelle trop ces folkeuses X vues dans des films américains. Par moment elle a quelques intonations d'une Marissa Nadler joyeuse. A d'autres, celles d'une Chan Marshall apaisée. On passera sous silence (ah bah non en fait) les quelques tics à la Dolores O'Riordan quand elle essaye exceptionnellement de s'énerver.

 

La musique ? Du folk lent et intimiste, légèrement bucolique, où les sentiments restent dans une retenue pudique. La contrebassiste apporte un léger aspect jazzy, par son instrument et ses chœurs, qu'on aurait aimé entendre plus, les deux voix se mariant fort bien. Parfois un petit côté « étendues sauvages » ou une ambiance un peu plus dark. Au bout de trois quarts d'heure, on sature un peu, même si l'avant dernier morceau nous réveille un peu avec son rythme bien plus volontaire. Tiny Ruins a inventé la « Folkeuse Normale ». Pas sûr que ça suffira pour que les gens votent pour elle plutôt que ses innombrables concurrentes, mais cela fait une soirée sympa.

 

lyle

 

Tiny Ruins

 

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