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Whirr - Pipe Dreams

 

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Label : Tee Pee

Sortie : 23/03/12

Format : CD

Disponible : Partout

 

Depuis cinq ans (allez, ne soyons pas chiche, dix ans), combien d'albums psyché / shoegaze / dreamy sont parvenus jusqu'à nos oreilles ? Et parmi ceux-là, quel pourcentage avait vraiment quelque chose de spécial que l'on a envie d'écouter encore et encore et quel pourcentage n'était que de l'efficace contrefaçon aussi vite remplacée par un autre modèle (on oubliera très vite les nombreux médiocres...)(ou pire) ? 5 et 95 ? Ou peut-on monter jusqu'à 10% ?

 

Dans tous les cas, on ne peut pas compter Pipe Dreams, le premier album de Whirr dans le nombre. Les influences sont beaucoup trop prégnantes tout le long des dix (courts, et c'est notable) titres pour que l'adhésion soit totale : là un peu de Ride, ici un peu de My Bloody Valentine, là encore un peu de Lush... la liste serait longue et fastidieuse alors qu'il suffit finalement de dire qu'on a vraiment l'impression que cet album aurait pu sortir entre 1990 et 1992 chez 4AD pour tout dire... Car même le son possède ici un petit côté vintage. On trouve donc du classique mais parfaitement réalisé dans les règles de l'art : des murs de guitare, une voix féminine vaporeuse à souhait, de longs passages éthérés...

 

Alors pourquoi parler d'un disque sorti il y a plus de trois mois quand des dizaines d'autres nous sont depuis parvenus dans le genre ? Parce que si Pipe Dreams ne fait pas partie des 10% d'inoubliables, il est incontestablement tout en haut des 90 autres... Et l'on a bon espoir que Whirr change bientôt de catégorie. Peu d'albums réussissent à établir une telle dynamique interne, constituée de très beaux moments de calme (la fin de 'Bogus', le quasi-shamanique 'Formulas and Frequencies') suivis d'orages très intenses (l'intro de 'Flashback', le tressautant et brutal 'Home is where y head is', sorte de grand tube oublié de l'année 1991). Il y a là une recherche sur les textures et les enchevêtrements de guitares particulièrement riche tout en gardant un désir permanent de ne jamais sacrifier la chanson sur l'autel du son. Bref Pipe Dreams n'est pas indispensable, mais il est sacrément bon, et fortement recommandable à tous les amateurs du genre.

 

 

lyle

 

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