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Future of the Left + Horses on Fire, la Maroquinerie, le 2 juin 2012

 

12 ans. 12 ans déjà que je découvrais 'Joy' et 'Rice is Nice' chez mon disquaire. 12 ans que je n'arrivais pas à voir sur scène McLusky puis FOTL. L'erreur est réparée. Et en beauté.

 

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Mais la soirée commence avec Horses on Fire dans une Maroquinerie sonnant gentiment le creux. Les quatre belges sont pros : ils ont tous les moves et tous les riffs. Ils ont un frontman mélangeant hargne et charme, qui ne quittera pas son blouson de cuir du set, ce qui est une performance au vu de la chaleur régnant dans la salle, et qui tentera à maintes reprises d'électriser ou simplement de faire réagir un public plutôt bienveillant mais assez atone. En vain. Pas que leur musique soit mauvaise, mais leur heavy rock, par moment très 80's, est la plupart du temps bien trop bourrin et dépourvu du moindre côté entrainant pour donner envie de s'agiter ou de faire autre chose qu'applaudir poliment. Ou aller se chercher à boire.

 

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La température va encore sérieusement monter, d'autant que la salle s'est subitement garnie, quand Future of the Left monte sur scène. Dès les premières notes, la fosse est en ébullition et va subir pendant plus d'une heure une agression sonore et vocale ininterrompue (à part les brèves minutes d'avant rappel) : un batteur d'une rare frénésie, une bassiste (parfois au clavier, mais pas forcément pour le meilleur) hyperactive, un guitariste puissant, énergique et brailleur... Le groupe va aligner les titres accrocheurs, quelque part entre post-hardcore, indie, stoner, indus... mais avec toujours quelques gouttes de groove pour compenser la brutalité.

 

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Et puis il y a Andrew Falkous. Hâbleur, moqueur, adepte des rictus et des répliques ra(va)geurs, il fait preuve d'un débit inhumainement féroce. Certains frontmen semblent jouer sur scène ; d'autres paraissent habités. Lui a tout du boxeur cherchant à nous rouer de coups. Et à nous mettre KO sans qu'on essaye un seul instant de se défendre... Devant un public tout particulièrement en fusion, il éructera le cultissime "My band is better than your band". Ce soir en sortant en nage et comblé, on est plus que tenté de remplacer your par any...

 

 lyle

 

Future of the Left

Horses on Fire

 

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