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Secret Rivals - Make Do and Mend (Pt. 2)

 

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Label : It's All Happening Records

Sortie : 28/05/12

Format : CD / MP3

Disponible : Partout

 

Dès les premières secondes de Make Do and Mend (Pt. 2), le nouvel EP de Secret Rivals, une forte impression de familiarité se fait jour. Et ce même si on n'a pas entendu les oeuvres précédentes du quatuor de Oxford, dont le mini-album Make Do and Mend d'il y a quelques mois. Il faut dire qu'en 20 ans, on en a vu passer des groupes britons d'indie rock frayant dans les mêmes eaux (mélodies bien torchées, passages gentiment nerveux avec guitares acérés, chant sans prétention), nombre n'ayant pas dépassé le stade d'un ou deux titres sur des compils. Alors pourquoi eux ? Bah, pourquoi pas eux...

 

Bon bien sûr, pour apprécier les cinq titres de ce nouvel EP, il faut d'une part ne pas être totalement rétif à tout un pan de la musique de nos amis d'Outre-Manche inspirée aussi bien par ses propres classiques (Wire, Undertones...) que par ses cousins d'Amérique (Pixies, Pavement, Riot Grrrl...) et d'autre part ne pas être à la recherche de quelque chose de très original ou de très habile. Mais dans son genre, Secret Rivals fait dans l'efficacité et a un petit je-ne-sais-quoi qui rend attachant, comme si c'était votre voisin bien sympathique qui jouait. Oui, je serais bien nul comme vendeur... et ça va continuer !

 

Le chant ? Moyen pour la partie féminine, faiblard pour la partie masculine... Mais il compense en énergie, en détermination et en bonne humeur ce qu'il n'a pas en technique. Les chansons ? Elles ont toutes un petit goût de déjà-vu (les noms qui viennent à l'esprit défilent durant l'écoute : Cure, Idlewild, Johnny Foreigner, Los Campesinos!... et même les regrettés (au moins par moi) Telegraphs) mais entre celles qui donnent envie de se trémousser énergiquement ('Once More With Heart', 'The Part That Kills'), celle qui vous hypnotise avec son beat ('I Know Something') et celles qui font dodeliner de la tête pensivement et mélancoliquement ('I Hope She Knows', 'Make Do and Mend (Pt. 2)'), on passe un très bon moment. Bref, c'est pas révolutionnaire, mais si l'indie rock british est votre came, ça a d'autant plus de chance de vous plaire que le groupe semble gagner en maîtrise sans perdre en fraîcheur.

 

lyle

 

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