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Terraformer - The Sea Shaper

 

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Label : Dunk!

Sortie : 08/04/12

Format : CD / MP3

Disponible : Ici

 

Tiens, ça faisait longtemps qu'on n'avait pas parlé de post-rock sur DLMDS... Hein ? Quoi ? Pas vraiment ? M'en fous, je fais ce que je veux, c'est chez moi ici, si vous n'êtes pas content, postulez pour rejoindre l'équipe... Alors voilà, soit vous êtes allergique au genre, ce que je ne peux pas comprendre mais c'est votre problème après tout, soit vous ne l'êtes pas, et vous allez me demander pourquoi plutôt Terraformer que les 782 autres groupes venus du monde entier (15 secondes sur bandcamp et vous pourrez écouter du post-rock moldave, japonais, lituanien, javanais et que sais-je encore) ayant sorti un disque pouvant rentrer dans cette catégorie depuis janvier 2012. Et je vous répondrais... parce que... (oui, je suis trop fort !).

 

Soyons clair, le trio liégois n'a rien inventé, et ne cherche surtout pas, en tout cas pour l'instant, à le faire. On imagine qu'il possède une bien belle discothèque, dans le domaine du post-rock, mais aussi du post-metal, du sludge et du math-rock. Et qu'il aimerait bien émuler ses idoles. Mais putain que ça fait du bien d'entendre des guitares à ce point décomplexées et brutales ! Parce que si on est ici en face d'adeptes des ruptures de rythme, ce n'est pas franchement entre calme et violent mais plutôt (en tout cas 90% du temps) entre violent et encore plus violent. Oui, cela peut paraître un peu primaire, et ceux qui apprécient les enchevêtrements complexes de 3/4/5 (voire plus si affinités) guitares seront très déçus. La batterie cogne dans une urgence toute communicative. Les riffs bien lourds s'enchaînent avec ardeur et férocité. On hoche la tête de contentement en se prenant une bonne dose de décibels.

 

Pourtant, une fois perclus de coups et sonné bien au delà du compte de 10, on se rend compte progressivement que Terraformer est bien plus subtil qu'on ne l'avait d'abord pensé. Un morceau comme 'Whale' nous perd dans d'innombrables pistes avant de nous écraser dans un final de plomb. Et il est loin d'être le seul se refusant à rester sagement dans un territoire bien codifié pour s'aventurer un peu partout à condition que cela fasse beaucoup de bruit et que cela donne l'envie de se démener frénétiquement. Bref, voilà un disque qui ne convaincra sans doute pas les détracteurs d'une certaine musique instrumentale mais qui satisfera immanquablement de nombreux fans... La version digitale est en "name your price", alors qu'avez vous à perdre, de toute façon ?

 

lyle

 

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