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Donovan Quinn - Honky Tonk Medusa

 

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Label : Northern-Spy

Sortie : 14/02/12

Format : CD

Disponible : Import

 

Tiens, Donovan Quinn a perdu ses treizièmes mois ! Bon, en fait, pas vraiment puisque Jason Quever (Papercuts) est toujours là à la guitare, ainsi que Nick Mercantonio à la basse, alors que Michael Tapscott (Odawas) est venu ajouter un peu (mais alors vraiment un peu...) de clavier, d'harmonium et d'harmonica. Mais il faut bien reconnaitre que Honky Tonk Medusa est le disque qui sonne le plus "solo" dans la déjà abondante (Verdure, The Skygreen Leopards) discographie du songwriter californien.

 

Car après le très court (00:43 !) et joliment poppy 'I Wanna Be Your Dogstar' d'introduction,  les morceaux deviennent progressivement de plus en plus lents et dépouillés (plus encore que dans The Wicker Man d'il y a un an et demi). Oh, certes, des titres comme 'Laughing City' ou 'Shadows on the Stone' gardent encore un côté léger et entraînant ; 'Night Shift' est une sorte de long délire dark / psyché façon gueule de bois d'après soirée de beuverie et 'My Wife' retrouve cette charmante petite ressemblance avec Pete Doherty classe qu'on aimait beaucoup dans ses deux précédents disques. Mais toute la deuxième partie de l'album fait preuve d'une économie de moyen comme d'un rythme traînant et mélancolique tout à fait réjouissants.

 

Il faut dire que les deux points forts de Donovan Quinn sont sa voix et ses textes, et que les deux sont ici parfaitement mis en valeur. La première en particulier, beaucoup, plus variée dans ses intonations et ses rythmes, n'a jamais semblé aussi douce, assurée et expressive. Reste que Honky Tonk Medusa confirme l'impression que l'on a depuis longtemps : si le gars est un singer / songwriter doué, il ne semble pas capable de se lâcher complètement et de se départir d'un classicisme dans l'écriture un peu sclérosant. Mais tant qu'il nous fait de bien beaux disques comme ça, on ne va pas non plus trop se plaindre...

 

lyle

 

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