Pas mal de monde à l'Espace B ce soir, pour la montée du festival Kill Your Pop à Paris. A l'affiche, des lyonnais au nom qui fait envie et un américain dont on aime beaucoup les albums et qui vient pour la première fois à Paris.
Malheureusement, on ne sera pas convaincu par la première partie. Est-ce à cause de la qualité du son, bien trop fort et saturé, qui empêche de discerner les mélodies ? Du chant, peu audible, un peu faiblard et qui peine à prendre sa place ? En tout cas on n'a pas retrouvé les qualités présentes sur l'EP (en "name your price" sur Bandcamp) de God ! Only Noise (c'est ce qu'aurait dit ma femme si elle avait été là... Je vous ai déjà parlé de ma femme ?). Une prochaine fois, peut-être ?
On était assez curieux de savoir comment Amen Dunes transcrirait le côté oppressant et viscéral de sa musique sur scène. Eh bien pas en en faisant des tonnes en tout cas... Accompagné d'un batteur, il semble habité (oui, c'est cliché, mais là, c'est comme ça) intérieurement par sa musique mais reste d'une grande sobriété (même s'il s'agite beaucoup sans vraiment bouger). C'est lent, opaque et poisseux. La guitare scie nos oreilles, qui, les folles, en redemandent. On se dit que le gars a décidé d'être Swans mais tout seul. Et en plus noir. Bref, si Through Donkey Jaw n'était pas une expérience facile et agréable à écouter, Amen Dunes en concert, ce n'est pas une expérience facile et agréable à vivre...
lyle
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