Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

 

Birds of Passage - Winter Lady

 

winter lady.jpg

Label : Denovali

Sortie : 12/12/11

Format : CD / LP

Disponible : Import

 

On peut dire qu'il aura vraiment mérité son titre ce Winter Lady... Car il me faut bien avouer qu'avec Without the World découvert tardivement après sa sortie puis Dear and Unfamiliar avec Leonardo Rosado, les albums de la dame de mon hiver, Alicia Merz aka Birds of Passage, n'auront que rarement délaissé ma platine ces dernières semaines. Et pourtant j'ai bien du mal à en parler sans faire dans la redite. Alors voilà, comme précédemment, la musique est lente et minimaliste dans le genre ambient / drone / électronica et la voix de la dame excelle à créer une ambiance à la fois feutrée et glacée. L'ensemble est sans doute encore plus lent, minimaliste, feutré et glacé que les deux albums précédents. Bon, voilà, une bonne chose de faite, passons maintenant aux choses sérieuses...

 

Dès les premières mesures de 'Fatal Melody', l'impression de silence prédomine. Oui, de silence, c'est paradoxal, je sais. Mais en fait il s'agit de la même impression que quand on arrive le premier tout en haut sur les pistes un matin de brouillard épais : on a l'impression d'être seul, perdu au milieu du vide, dans un monde sans le moindre bruit. Mais progressivement on est submergé par les hurlements sourds du vent ; le crissement de la neige ; des sons lointains et difformes dont on n'arrive pas à déterminer l'origine, skieurs ou remontées mécaniques. Ou des spectres prêts à vous saisir. C'est ça, pour moi, Winter Lady ! Et puis arrive le froid. Doucement. Imperceptiblement. D'abord à peine plus qu'un petit souffle de voix. Mais qui gagne progressivement en intensité pour vous saisir totalement. A partir de là, il n'y a plus qu'à se lancer dans cette obscurité de blanc, qui menace de vous happer et de vous engourdir à tout moment. Mais dieu que la descente est belle...

 

Alors beaucoup resteront sans doute insensibles à ces mélodies étirées au point de devenir silence et à ce chant qui semble venir d'un au-delà aussi attirant qu'inquiétant. Mais les autres vivront une sacrée expérience, même s'il elle sera sans doute différente de la mienne.

 

lyle

 

jauge9.jpg

 

 

 

 

 

 

Facebook

 

Commentaires

Il ne faut pas passer à côté du EP sorti en même temps, Highwaymen in Midnight Masks.
Le titre Highwaymen in Midnight Masks est commun à l'album et au EP. Par contre, les deux autres morceaux sont très, très forts.

Écrit par : mmarsupilami | 16/02/2012

Répondre à ce commentaire

Il faut absolument écouter le EP qui est sorti en même temps : Highwaymen in Midnight Masks.
Highwaymen in Midnight Masks est un titre commun au EP et à l'album.
Par contre, les deux autres titres sont très-très forts : Forbidden free (gratuit sur Bandcamp : http://birdsofpassage.bandcamp.com/album/highwaymen-in-midnight-masks) et I Have my Heart.

Écrit par : mmarsupilami | 16/02/2012

Répondre à ce commentaire

Et ceux qui lisent les news ont même pu le télécharger gratuitement en entier, cet EP...

Écrit par : lyle | 16/02/2012

Quand tu veux...

Écrit par : mmarsupilami | 16/02/2012

Répondre à ce commentaire

Que veux-tu dire par là ?

Écrit par : lyle | 18/02/2012

Répondre à ce commentaire

Très belle chronique ! Ca valait le coup d'attendre quelques semaines... ;-)
Dommage qu'on ne puisse écouter l'album en entier sur Bandcamp :(

Écrit par : J-P. | 19/02/2012

Répondre à ce commentaire

Merci !

Je n'arrive quasiment jamais à écrire sur un album (surtout que j'aime beaucoup) avant de l'avoir écouté de nombreuses semaines...

Écrit par : lyle | 19/02/2012

Les commentaires sont fermés.