Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

 

Die ! Die ! My Darling ! - The Great Robbery

 

die.jpg

Label : Deadbees

Sortie : 10/01/12

Format : CD

Disponible : Ici

 

Tiens un CD dans la boîte aux lettres. Sympa la pochette... et vraiment bien la musique... Mais la voix est familière. Impossible de mettre le doigt dessus... Petit détour par la poubelle pour retrouver l'enveloppe et un éventuel dossier de presse (enfin une photocopie éventuellement couleur, éventuellement recto-verso) (comme si on les lisait) et une évidence qui se révèle comme le nez au milieu de la figure : il s'agit de celle de Stéphanie Commenay (on vous rappelle que l'album de son groupe Call Me Loretta est très bien) en duo avec Pauline Cosgrove qu'elle retrouve aussi dans My Imaginary Loves dont on attend maintenant l'album avec impatience.

 

Il faut dire que la voix est ici la plupart du temps un peu moins abrasive avec un chant beaucoup plus fluide et léger, cette petite dose de miel (toute petite dose, hein, c'est pas de la guimauve, ça reste très piquant...) étant finalement bien adapté à une musique ayant délaissé les rivages du noisy rock, pour quelques choses de plus lent et, en apparence, plus doux. Car si la guitare donne par moment un petit vernis folk à l'ensemble, on se rend bien vite compte que ces petites histoires d'amour terminées / impossibles / foireuses (le nom du groupe était donc comme un indice...) sont en fait mises en musique sur une sorte de post-punk minimaliste, ralenti et partiellement acoustique.

 

Prenons l'exemple de 'Bronco B' qui ouvre The Great Robbery : jolie petite guitarounette pendant une bonne minute, on s'attend à un petit truc pastoral gentillet, et d'un coup, changement de ton, une basse résonne lentement et pesamment ; Stéphanie entame par un "I've tried to give you my soul, you already had one" et l'ambiance se retrouve tout de suite bien plombée. Quand survient le refrain avec sa boîte à rythme et son "Time to overcome the rage we have in store", on est définitivement rassuré de ne pas être en face d'une gentille bluette et agréablement surpris de ce mélange douceur / noirceur particulièrement équilibré. Et même si la surprise s'estompe progressivement à l'écoute des six titres (un très léger sentiment de redite se fait même jour), le premier EP de Die ! Die ! My Darling ! est une réussite qui en appelle, espérons-le, bien d'autres.

 

lyle

 

jauge8.jpg

 

 

 

 

 

 

Myspace

 

Les commentaires sont fermés.